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[PNJ/Hérituer] Uri Glorimul et Redwin de la Hache

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Azaghâl
Roi de Belegost
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Azaghâl


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MessageSujet: [PNJ/Hérituer] Uri Glorimul et Redwin de la Hache [PNJ/Hérituer] Uri Glorimul et Redwin de la Hache EmptyMar 14 Nov - 12:28

Le peuple de Belegost était en liesse et dans les rues bondées de la forteresse souterraine, on avait mis des tonneaux en perce et de nombreux mets étaient à disposition de tous. Car il s’agissait d’un jour exceptionnel, d’une circonstance rarissime qui ne se présentait qu’une fois par siècle, quand elle se présentait : Glorim fêtait ses 10 ans de règne en tant qu’Azaghâl III. Comble du hasard, cet anniversaire tomber très exactement le jour de Durin, qui suffisait à lui seul à déclencher de grandes ripailles dans tous les territoires naugrim.

Il avait donc été décidé que ce jour, et plusieurs de ceux le suivant, serait l’occasion d’une grande fête. C’était ainsi qu’Azaghâl se retrouva face à une immense foule, surplombant la plus grande rue de Belegost depuis le balcon du palais royale. Un défilé avait été organisé et une longue suite de nains se pavanait, exposant à la vue de tous leurs chefs d’œuvres. Car si l’armée de Belegost avait droit à son heure de gloire, le défilé ne lui était pas réserver. Fier de leur culte, les Khazad avaient également mis à l’honneur leurs forgerons ainsi que leurs artistes. Conteurs et chanteurs ou encore musiciens s’enchainer en bon ordre, faisant résonnait sous la voute de la montagne des airs tantôt mélancoliques, tantôt joyeux.

Aux côtés du roi, certains de ses plus proches conseillers étaient présent.  Chose bien plus rare, il y avait également une naine. Pour les standards de ce peuple, elle était des plus jolies, vêtues d’une robe de soie dont la couleur argenté renvoyer des reflets au gré des torches. Depuis l’apparition de la jeune femme, les rumeurs allaient bon train au sein de la population et le discours du roi était attendu impatiemment.

Ce dernier lança un regard à sa concubine et lui sourit. C’était un sourire plein d’affection. Mais sans amour. Les proches du roi en avaient conscience et n’importe qui d’un peu perspicace s’en serait rendu compte. Il y avait de l’affection entre les deux, mais ils savaient pertinemment qu’il n’y aurait jamais plus.

Néanmoins Belegost avait longtemps vécu dans la peur de voir sa lignée royale disparaitre, Farim étant resté très longtemps sans héritier,  dans un monde ou une guerre perpétuelle pouvait apporter bien des drames. Et désormais, c’était son fils, le troisième Azaghâl de l’histoire, qui portait le futur du royaume sur ses jeunes épaules. Hors le tempérament belliqueux de ce dernier était bien connu et nul ne doutait que la grande armée de Gabilgathol surgirait des flancs de la montagne si le siège d’Angband venait à échouer. Le spectre d’une peur de la disparition de la lignée royale était encore présent.

Au regard de cette crainte, la présence d’une naine aux côtés du roi prenait un sens tout particulier. Le jeune roi s’était rapidement mit en quête d’une concubine qui ferait une bonne mère pour son héritier. Les naines ne représentée que le tiers de la population Khuzd et le mariage n’était pas quelque chose de très fréquent au sein des cavernes nanique. Les couples se faisaient et se défaisaient et le concept de batard n’existait pas réellement, contrairement à d’autres peuples. C’était donc un raisonnement des plus pragmatiques qui avait poussé le roi à se trouver une compagne digne d’enfanter le futur roi de Belegost.  L’amour et la politique étaient des choses bien différentes.

Il avait néanmoins une affection profonde pour la mère de son héritier. Elle se nommait Dorelina et elle était la plus jolie naine qu’il ait connu. Plus important, elle était devenue une de ses plus proches confidentes et il ne comptait plus les heures passées avec elle, à discuter de tout et rien. Elle avait parfois eu vent de secret d’état avant même les seigneurs do royaume et, sans que nul ne le sache, ses conseils avaient parfois grandement aidé le jeune monarque. Et désormais, elle portait son fils. Ou sa fille, bien qu’il était plus probable que ce fut un garçon.
Lorsque la parade s’acheva et que le silence se fit, Azaghâl s’approcha de la rambarde, Dorelina à ses côtés. Prenant une ultime fois son souffle, il se lança, usant de sa voix la plus puissante, profitant des échos de l’endroit pour que chacun l’entende :

- Gabilgathol aura bientôt un héritier !

Une tempête éclata dans la ville même. Se réverbérant sur toutes les faces de la montagne, ce fut un véritable coup de tonnerre qui satura l’air, alors que des milliers de Khazad hurler leur joie à plein poumon.

Uri. Il se nommerait Uri,  comme le tout premier roi des Torses Larges, l’un des 7 pères des nains.
Les mois passèrent et l’enfant vint au monde. Comme le voulait la probabilité, c’était un garçon. Il avait les cheveux roux, comme sa mère, et dès lors elle l’éduqua avec amour, conscient du poids qui reposait sur les épaules du petit garçon. Son père faisait son maximum pour être le plus présent possible mais il était accaparait par son rôle, si bien qu’il ne vit guère son fils durant ses premières années.

Pour compenser cette absence, Azaghâl commença très tôt à emmener son fils avec lui, n’hésitant pas à le faire voyager lorsqu’il devait lui-même se rendre à l’extérieur, profitant des répits du voyage pour passer des instants de complicité avec son fils. Dès les 10 ans de ce dernier, le roi se fit un devoir de lui apprendre lui-même le métier des armes, autant que possible.
Ce furent des instants privilégié et les exercices se transformaient très souvent en jeu. Une fois à bout de force, ils passaient ensuite de longue heures à lire divers traité et récit, racontant aussi bien l’histoire du peuple d’Aulë que celle d’autres peuples. Car Uri règnerait probablement un jour et il lui faudrait avoir alors une vaste connaissance du monde.  A 15 ans, il était donc déjà cultiver et curieux des évènements du monde. Au désarroi de son père, la forge ne fut jamais un de ses attraits. Comme la majorité des nains il maitrisait les bases nécessaires et il lui était possible de remettre en état n’importe quelle lame mais il le faisait sans passion, sans conviction. Son talent était tout juste médiocre à un âge où son père avait déjà créé plusieurs pièces maitresses.

D’ailleurs, assez rapidement, il abandonna purement et simplement cette voie, avec l’assentiment de son père et de sa mère. Après tout un bon roi n’avait pas besoin d’être lui-même forgeron.
Le caractère belliqueux d’Azaghâl III semblait par contre s’est particulièrement concentré en la personne de son fils. Ce dernier vouer un véritable culte à l’art des armes et il passait de longue heures dans l’arène à s’entrainer ou dans la bibliothèque à étudier des traités de stratégie.

Lorsqu’Uri eut 30 ans, son père décida de le faire siéger au conseil de Gabilgathol. Bien que l’amour entre père et fils fût réel, sincère et visible, ils devinrent paradoxalement des opposants. En effet, Uri partageait en de nombreux point les idées de Risgrim, souverain de Nogrod, et il désirait voir son propre royaume adopter ces préceptes. Il ne soutenait pas l’ouverture prônée depuis plusieurs siècles par Belegost.

Cela ne l’empêcha pas d’accompagner son père lors de la Bataille de la Flamme Subite, ou il prit le commandement  d’un bataillon qui se montra particulièrement efficace et sans pitié. Il s’attira néanmoins la colère de son père à cette occasion lorsque ce dernier apprit que son fils avait délibérément laisser un groupes d’Elfes se faire massacré afin de ne pas révéler trop vite la présence de sa propre troupe et de profiter d’un maximum d’effet de surprise. Un choix qui était tactiquement le meilleur mais que le roi avait bien du mal à accepter.

Malgré cela, l’incident fut rapidement oublier, l’essentiel avait été fait et Azaghâl ne manqua pas d’éloge pour son fils lorsqu’ils regagnèrent leur demeure.

Aujourd’hui âgé de 40 ans et malgré son statut de prince, Uri à prit le commandement des chasseurs de dragons, les troupes de chocs les plus redoutable de Gabilgathol. Là où la garde royale est un bouclier protecteur, les troupes d’Uri se sont fait une spécialité de la guérilla et des actions retentissante, ne reculant devant aucun sacrifice pour atteindre leur objectif.
Il continue en parallèle à siéger au conseil, ne cachant pas quelles décisions seront les siennes s’il hérite un jour du trône.
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MessageSujet: Re: [PNJ/Hérituer] Uri Glorimul et Redwin de la Hache [PNJ/Hérituer] Uri Glorimul et Redwin de la Hache EmptyJeu 16 Nov - 15:55

Les parois rocheuses renvoyer en d’infinis échos le bruit des armes. Epée contre épée, hache contre bouclier, marteau contre heaume.

Alors que bien plus bas des centaines de nains s’évertuait à la construction d’Azgâr-Dûm, les recrues continuer leur entrainement par petit groupe dans l’ancienne salle réserver à cela, devenu bien trop petite.  Malgré cela, le chef de cet étrange balai ne lésinait pas sur le sérieux.

- Allons mes grognards ! Bougez-vous un peu plus le joufflu ! Vous croyez que les orques et les trolls auront des épées de bois quand ils s’en prendront à vos miches ?

Le vétéran avait une voix puissante qui intimidait les nouvelles recrues mais il ne faisait rien pour les épargner. Il était là pour en faire des combattants dignes de la réputation des Khazad et il savait combien il était lui-même peu impressionnant face à un dragon ou un balrog. Ces peau-douce de nouvelles recrues devaient apprendre la douleur et la peur si elles voulaient survivre aux grandes batailles de cet âge.

Car lui, il avait vécus pareilles batailles. Il s’appelait Redwin, fils d’Ulrog. Mais il était connu sous le nom de Redwin de la Hache, depuis qu’Azaghâl avait fait de lui le capitaine des haches naines.  Un titre qu’il avait méritait au combat, près de dix ans auparavant. Il était alors sergent et en faction sur les remparts de la ville lorsque les feux du Thangorodrim avaient embrasés la plaine. Il avait suivi son roi durant les semaines de combats qui avaient suivi. Il n’était ni le plus instruit ni le plus malin des nains mais sans conteste l’un des plus braves et des plus dévoués.

Il s’était d’ailleurs fait remarquer durant cette fameuse bataille lorsqu’un Drake qu’Azaghâl n’avait pas vu avait bien failli le rôtir. N’écoutant que son courage, Redwin s’était jeté sur son souverain, le jetant hors du feu. Le sergent lui-même avait été salement touché et lorsqu’il était torse nu, le côté droit de son corps témoigner encore des violentes brulures qu’il avait reçu. Mais sur le moment, sa rage était-elle qu’il avait quand même trouvé la force de levée sa hache et d’abattre le Drake d’un coup puissant, ce qui lui avait valu son surnom.

Depuis, Azaghâl avait fait de lui l’un de ses hommes de confiance, lui apportant honneur et richesse.  Sa loyauté n’en était que renforcer et lorsqu’il avait reçu le commandement des troupes de haches naines, il s’était décider à faire de cette compagnie un outil puissant et implacable dans les mains de son roi. Bientôt, lorsqu’Azgâr-Dûm serait bâtit, il pourrait également organiser de large manœuvre et des combats en formation. Pour l’heure, c’était par petit groupe qu’il entrainait ses troupes.

Il poussa un soupir devant le manque d’équilibre et de brutalité de ses recrues. Se saisissant lui-même d’une rondache et d’une hache d’entrainement, il se joignit à la mêlée.

- Aller bande de cul-mou, tous contre moi ! Je vais vous montrez comment un vrai Khuzd de Gabilgathol se défend !

Les quatre recrues se jetèrent sur lui. Le premier, Redwin le déséquilibra d’un coup dans les jambes avant de l’assommé de son bouclier. Le second, il esquiva un coup maladroit avant de lui briser le nez d’un coup de hache d’entrainement, là ou une vraie lui aurait fendu le crâne. Le troisième se jeta sur lui et il n’eut qu’à se penchait en avant, profitant de l’élan de son adversaire pour le faire basculer par-dessus son dos.  Le dernier opposa un peu plus de résistance et ils s’échangèrent quelques coups avant que le seigneur de la hache ne prennent le dessus, envoyant le jeune nain au tapis.

- Vous ne valez pas mieux que des rakhâs de basse fosse ! Mais je vais vous forgez au creuset de la grande armée des nains ! Ah ça, vous allez souffrir. Mais bien moins que lorsque viendra véritablement l’heure de se battre. Debout mes grognards ! Avant la prochaine lune, vous serez la fierté d’Azaghâl le Grand !

Les quatre nains se relevèrent, visiblement contrarié que s’être fait mettre au tapis si facilement, même si cela était le fait d’un guerrier nain aussi réputé que Redwin. Ce dernier vit la colère naitre dans leurs yeux.  Et il fut satisfait. De la rage, voilà ce qu’il voulait. La rage de vaincre, la rage de vivre.

Partout dans le Beleriand, ont loué l’armée des naugrims pour ses armures étincelantes et ses lames affutées. Mais nul ne se rendait compte de l’entrainement sans concession, de l’enfer que faisait vivre des soldats comme Redwin à ses troupes. C’était ainsi que les nains s’était constituée une armée aussi puissante, appliquant les mêmes principes qu’à la Forge : du sang et de la sueur, beaucoup de cri et de chant… Et la répétition incessantes des gestes jusqu’à obtenir la perfection. Et surtout, pas une plainte quand une colère soudaine du feu venez à vous bruler la peau ou lorsque la hache de bois de l’instructeur venait à vous fêlez un os.

Un jour prochain, ces jeunes guerriers connaitraient l’enfer de la bataille, lorsque des orques innombrables ne sont précédés que des flammes des grands vers descendant de Glaurung. Alors ils se souviendraient de l’entrainement sans concession de l’impitoyable Seigneur de la Hache… Et ils le remercieraient pour ça.
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