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Le voyage d'un huit pattes

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Freyr
Prince du Thargelion
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Freyr


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MessageSujet: Le voyage d'un huit pattes Le voyage d'un huit pattes EmptyLun 20 Juil - 11:53

Une orientale chez Beren
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Barn et son incroyable voyage.

Depuis voici quelque smois, Barn n’avait pas eu le bonheur ou le malheur de croiser âme qui vive. En dehors de quelques rares animaux lui servant de nourriture, il est vrai qu’elle n’avait pas pu voir son vieil ami le prince Freyr. Cependant à son sujet elle avait su entendre quelques rumeurs pour le moins étranges.
Le jeune homme qui avait suivi une formation plus qu’extraordinaire auprès des filles de la grande Ungoliant avait d’après plusieurs bruits parcourant la toile, forgeait une alliance avec les nains de l’Est. Et bien que le nain ne soit pas très bon à manger, il était toujours mieux qu’un petit rongeur ou même qu’une autre araignée. Mais le but du petit oriental albinos n’était pas d’attirer les nains dans un piège et pire encore, il portait un bien précieux qu’il nommait Gram. Une épée qui méritait d’être livrée à la grande vallée. Car en plus du métal précieux dont elle était faite, l’arme bénéficiait la magie runique des nains. Cela était du moins les pensées d’un grand nombre d’araignée, mais Barn voyait le chose différemment. Plus qu’une épée, une alliance avec les hommes pourrait à long terme profiter aux descendantes d’Ungoliant.

Les hommes apporteraient de la nourriture à profusion et cela simplement car une protection. Cette même protection serait elle aussi source de nourriture, car les ennemis pouvaient être eux aussi dévorés. Autant dire que l’accord était plus que plaisant dans l’idée, mais encore fallait-il savoir se montrer patient et surtout être capable de quelques sacrifices pour les hommes. Des sacrifices comme l’épée qui auprès de Freyr lui permettait d’assurer sa défense, comme ce fut le cas lors de quelques rares événements.
Toutefois, et cela afin de rassurer ses sœurs. Il fallait que Barn s’en aille vers l’oriental afin de lui demander ses objectifs et s’il n’avait pas oublié la dette qu’il avait envers le peuple des grandes araignées.
Parcourant la surface du Beleriand, l’araignée n’avait pas le temps de passer par les tunnels et ou d’en creuser d’autres. Et bien que de jour comme de nuit, la surface restait un lieu hostile pour les araignées. Surtout hors de la vallée de la mort, là ou même les elfes craignent de s’y aventurer.

Bien plus grande que lors de leur dernière rencontre, Barn espérait à la fois que l’homme la reconnaitrait et qu’il n’ait pas tout oublié du langage des araignées.  Arrachant par moment les arbres, l’énorme monstre à huit pattes ne manquait pas d’empoissonner la rivière à son passage sinueux. Volontairement ou non, elle venait à ôter la vie à de nombreuses créatures sur le passage. Mais il n’était pas question de massacres inutiles, la grande monstruosité venait à se nourrir de chacune de ses victimes.

Mais un repas plus copieux que les autres ne manquait pas que l’on s’intéresse à ce dernier.
C’était au cours d’une nuit sombre, une nuit au cours de laquelle la Lune se faisait timide. Pattes à terre, l’araignée bien que grosse parvenaient à se faufiler entre les grands et majestueux arbres du royaume pile au Sud de la vallée fétide. Là autour d’un feu timide dont les couleurs restaient sombres, se trouvait un groupe d’individus. Les individus particulièrement lumineux ne se doutaient pas des ténèbres qui les observaient. De ses huit yeux, Barn salivait déjà par avance de son prochain repas. Car les elfes au nombre de trois n’avaient pas encore remarqué la présence de la terreur qui s’approchait de plus en plus de ses proies. Bientôt, Barn venait à grimper dans les arbres et à se faufiler entre els branches. A cause d’une inattention de sa part l’une des branches venait à craquer sous son poids plutôt conséquent. Les elfes qui parlaient entre eux se mirent à écouter avec attention les bruits aux alentours. L’un d’eux plus soucieux ou plus intelligent demandait aux deux autres s’ils ne feraient pas mieux d’aller vérifier les environs. Mais les deux autres se demandaient s’il ne s’agissait pas simplement du vent ou d’un animal ayant fui en apercevant les elfes.
Toujours inquiet l’elfe prenait avec lui ses armes et annonçait aller enquêter dans les environs. S’éloignant des deux autres, Barn ne pouvait pas manquer l’occasion de s’en prendre aux deux elfes bien trop naïfs pour penser leurs frontières sûres.

A présent au-dessus des deux ignorants, Barn venait à fondre sur l’un d’eux. A l’aide d’une toile qu’elle avait préparé en hauteur, le premier elfe était totalement immobilisé. Poussant en même temps l’autre elfe à l’aide de sa patte, l’araignée pouvait à présent se concentrer sur la deuxième proie. Se ruant sur l’elfe qui lui-même tentait d’atteindre ses armes. C’était à peine s’il avait tout juste eu le temps d’appeler à l’aide le troisième elfe.
Lâchant un dernier cri avant qu’un énorme dard ne vienne le pourfendre, l’elfe s’écroulait sur le sol. Pour Barn tout se précipita à cet instant, car l’autre elfe avec ses armes s’avérait être une grande menace. Dévorant les lumières ambiantes comme sa mère à l’époque, Barn usait de l’obscurité pour tendre une embuscade à l’autre elfe. Et aussi simple cela fut-il, l’idée de mettre en appât ces deux compagnons fonctionnait à merveille. D’abord prudent, l’elfe à la vue de ses camarades dans des cocons venait à perdre toutes notions de prudence et de sécurité. Tentant désespérément de sortir ses amis de la toile, il n’avait pas remarqué les énormes pattes qui venaient l’encercler avec de le compresser. Tout s’était joué en un rien de temps. Et après tout ses efforts, Barn comptait bien s’avouer son repas.
Après qu’il ne resta plus grand-chose d’eux, l’araignée ne manquait pas d’emporter avec elle l’équipement de ses victimes.
Hormis armes et armures, il y avait aussi une bourse. La moitié irait à la vallée et l’autre à Freyr pour l’aider dans ses projets. Bien sûr le don à Freyr ne serait pas un simple cadeau, mais une marque de redevance qu’il aurait envers les filles d’Ungoliant.


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