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Maedhros - Roi de la Marche

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Maedhros
Roi de la Marche - Le Grand
Roi de la Marche - Le Grand
Maedhros


Messages : 502
Date d'inscription : 10/05/2017
Localisation : Himring



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MessageSujet: Maedhros - Roi de la Marche Maedhros - Roi de la Marche EmptyLun 9 Oct - 2:07



Nom : Nelyafinwe Russandol
Prénom : Maedhros
Âge : Au moins 725 ans
Race : Noldo
Langue(s) parlée(s): Quenya et Sindarin
Localisation : Himring, Marche de Maedhros
Lieu de naissance : Tirion, Valinor
Titre ou surnom : Seigneur de la Marche - Le Grand
Rang : Roi
Allégeance :Feanor



Mon âge :22
Je fais du Rp depuis : Environ 10 ans
Autre chose : J'ai décidé d'incarner Maedhros au lieu de Thorondor afin de pouvoir être davantage présent dans le RP et Wargame.
J'ai besoin d'un tuteur : Non merci !
J'ai lu les règles : Je les ai même écrites, tu sais !


Caractère et physique



Comme une tempête qui ravage tout dans son sillage, mais dont la furie s’estompe avec le temps, tel est Maedhros Russandol Nelyafinwe, fils de Feanor et de Nerdanel. Son histoire longue comme celle du monde, est porteuse d’événements ayant inscrit très profondément des blessures dans le cœur de Maedhros, qui, aujourd’hui, n’est que la somme des luttes que ses émotions se sont livrées. De l’enfant épanoui et innocent qu’il fut un jour en Valinor, alors que la lumière des Arbres gardait en joue ses infimes troubles à l’homme qu’il est désormais, une existence de déchirures et de deuils donna vie à un feu brûlant dans ses entrailles.

Maedhros se surprend souvent lui-même à tout ramener au Serment, comme si ses songes imitaient les grandes voies maritimes pourchassant sans cesse la mer. Au fond de lui, il sait que la paix ne sera jamais possible tant qu’il n’aura pas tenu sa promesse de récupérer l’œuvre de son père et de fermer le cycle de choses. Comme une corde au cou, ses actions le redirigent continuellement vers les joyaux, comme si, machinalement, il accomplissait la moindre tâche en ayant comme seul but de terminer le récit, de boucler la boucle avec Eru comme témoin. Or, même si cette quête se veut le mat principal de sa vie, elle n’est reste pas moins une hantise qui trouble ses nuits, comme une chorale de voix venant d’un passé lointain, là où les morts ne dorment pas.

Si ce serment le contraint, les blessures des jours passés que l’Ennemi lui infligea sont, elles, une force le propulsant vers l’avant, tel un destrier que rien n’arrête. Quand Maedhros dépose ses armes et défait les courroies de son armure, qu’il voit l’ineffaçable cicatrice de son bras droit amputé, la colère est telle qu’elle lui procure l’énergie de cent Elfes, de mille Hommes. Alors, un éclair vengeur illumine son regard et c’est ainsi qu’il s’allonge, en fin de journée, en renonçant à la paix et en cristallisant la douleur dans sa conscience, afin de ne jamais l’oublier. Certains diraient qu’il s’accroche à la souffrance comme à une vigne de ronces, mais Maedhros accomplit plutôt un acte de don de soi. Oui, Maedhros fait don de lui aux flammes qui brûlaient à l’intérieur de son père, Feanor, le plus grand des Eldar. Il fait don de lui aux flammes si brûlantes qu’elles engloutiraient les crachats bouillants de Morgoth et font de lui une tempête de braises ardentes ne pouvant être contenues à l’intérieur d’un simple homme. Ainsi, quand il prend les armes et mènent ses troupes, il est bien plus qu’un Elfe. Il est un fantôme de flammes, dont la foudre blanche écarlate provient des temps anciens et fait fuir les créatures jusque dans leurs sombres terriers.

D’un autre point de vue, Maedhros est une bonne personne, au sens où la bonté l’habite toujours. Certes, ce qui fait de lui un bon guerrier est sa capacité à comprendre la douleur des siens et à vouloir y remédier. Pour cette raison, il est apprécié de ses fidèles qui voient en lui un roi bienveillant, du moins, envers les gens de la Marche. Heureusement, parmi les traces du passé celle de l’amitié est encore bien visible et fait de Maedhros un compagnon auquel il est possible de s’attacher dans les moments où l’adrénaline de la guerre est à son plus bas. Or, sur le champ de bataille, le Noldo est une entité méconnaissable que l’on préfère éviter.

En bonnes relations avec les royaumes voisins, Maedhros entretient toujours les vieilles perceptions que ses frères et lui avaient à leur arrivée en Beleriand. Ainsi, il estime les Noldor, mais se montre parfois méprisant quant aux Sindar, qui, visiblement préfèrent prier dans leur forêt enchantée ou leurs rivages lointains que l’Ennemi ne s’enferme dans ses cachots jusqu’à capituler. De plus, selon Maedhros, ces peuples d’Elfes Gris prennent trop pour acquis l’assistance des Noldor dans la guerre et réclament la souveraineté de leurs royaumes alors qu’ils ne les défendent pas ! En ce qui concerne les Hommes, le roi de la Marche reste émerveillé par leur courage et leur offre toujours une place au sein de son royaume. Pour ce qui est des Nains, qui ne parlent ni sa langue, ni lui ressemblent, leur valeur reste à démontrer. Finalement, il se considère heureux de toujours avoir ses frères, qui seront ses véritables alliés dans sa quête, bien qu’il ne les affectionne pas tous autant.


Tel que le souligne son nom maternel, Maedhros est un Noldo d’un physique exceptionnel. Dès sa naissance et ses jeunes années, il était impossible de rester indifférent face à sa grande beauté, chose rare pour un peuple vivant dans sa contemplation. Ses yeux, d’un brun profond, sont les perles tâchées du sang des guerres interminables qu’il livra à l’Ennemi et de celles qui rugissent dans son for intérieur. Héritant davantage des caractéristiques de sa mère, il est possible cependant de noter des reflets de cette ébène caractéristique de la chevelure de la Maison de Finwe dans le rouge-roux de sa crinière. Comme ceux de sa race, il préfère la garder longue et libre de toute attache, qui, de toute manière, ne serait jamais obstacle à son talent de combattant ou de cavalier.

Clair de peau, il porte en son visage la lumière de ceux ayant connu Valinor avant sa chute, bien qu’elle soit teintée de mille maux provenant d’une Arda blessée. Normalement peu expressif, on lui surprend parfois quelques sourires et autres manifestations émotionnelles spontanées qui trahissent sa carapace et rappellent à ses locuteurs la pureté de sa naissance. Là, le reflet de ce qu’il aurait pu devenir transparait et c’est à ce moment que le meilleur de Maedhors surgit des profondeurs du temps avant de disparaître à nouveau. Puis, un regard ardent, mais fixe réclame de plus belle le dominion de son visage et le roi de la Marche semble fermer la porte de son âme à qui que ce soit.

Tel un cheval au milieu d’un champ de bataille, Maedhros est un Elfe d’une grandeur exceptionnelle parmi les Premiers Nés. Tout jeune, il dépassait ses frères de presque deux têtes et on craignait sa colère tellement sa taille était démesurée. Par conséquent, il est d’usage pour lui de regarder les gens de haut et il s’impose généralement comme un monolithe, tant dans son attitude que dans sa prestance. Bien que sa largeur d’épaule ne soit pas aussi légendaire, sa carrure est celle d’un Noldo renforci par la guerre et la constante sollicitation de son corps dans ses tâches quotidiennes dans un territoire où même les rois doivent mettre la main à la pâte.

Les seuls habits qu’il ne connaisse sont ses armures de guerre, rouges comme ceux de son père et parfaitement forgées sur mesure par les meilleures forgerons Noldor. Alliant souplesse à solidité, les différentes parties de sa cuirasse épousent parfaitement son corps élancé afin de lui permettre les manœuvres les plus acrobatiques qui soient. Brillante sous le soleil du jour ou face aux flammes draconiques, son armure semble s’embraser et prendre vie, alors que les visages de ses ennemis s’y défigurent. De plus, elle offre à son moignon une utilité inespérée : une lame courbe transforme son membre amputé en une arme lui permettant de surprendre des ennemis au corps à corps, mais empêchant l’utilisation d’un arc. Dans sa main gauche, son épée, Eressë, rappelle le style caractéristique de sa Maison.

Histoire



Ce que l’on dit des années bénies, celles où les Arbres brillaient de toute leur splendeur ne peut qu’être une humble illustration de la véritable magnificence de l’œuvre de Yavanna Kementari, Dame de la vie. Comme des phares dont la seule lumière suffisait à remédier aux maux du malheureux, Telperion et Laurelin, plus grands chefs-d’œuvre des Puissances, bordaient la vie vers un repos que les nuits n’avaient jamais encore su troubler. Les grandes étendues du Valinor, comme des pages du recueil d’un artiste où est finement peinte une palette de teintes, resplendissaient dans une progression chromatique de reflets tantôt tirant de l’éblouissant Ninquelote, tantot de l’apaisant Culurien. Sans surprise, la vie trouvait en ces terres un berceau idéal où la douceur était tout ce que le temps avait à lui offrir.

Dans la ville de Tirion, les gens de Finwe et d’Ingwe menaient une existence qui leur promettait bien des hauts-faits. Si les Vanyar, les Eldar ayant pris Ingwe comme seigneur, s’étaient mérité la faveur des Valar pour leur art, les Noldor étaient sans aucun doute le peuple qui intriguait le plus la cours de Manwe, seigneur du ciel. Parmi ces derniers, Feanor, que l’on avait nommé ainsi à cause du feu de son esprit, était sans aucun doute le plus singulier d’entre tous. Or, l’union de celui-ci avec la Noldo Nerdanel avait engendré toute une ligue de fils, au nombre de sept, dont Maedhros était l’aîné. Ces enfants, qui étaient pourtant nés dans la paix la plus merveilleuse qu’Ea n’ait connue, deviendraient les hérauts des changements irréversibles sur la face du monde.

Maedhros avait tout vu. Il avait vu son père entrer dans le palais familial de Formenos, puis disparaître presqu’aussi soudainement dans son atelier, le pas pressé. Puis, il avait vu les lueurs s’échapper de la pièce et les avait entendues porter des notes de musique, comme un chant distant et céleste. Il avait senti l’air changer de peau et de parfum, comportement que la température extérieure sembla aussi imiter, chassant les nuages le plus loin qu’elle aurait pu l’avoir fait. Ensuite, il entendit les rires et les pleurs de son père et le bruit ses membres qui ne touchaient plus le sol, comme s’il avait découvert le secret du vol des oiseaux, lui qui criait à présent de joie. Enfin, il le vit ressortir, quelques heures plus tard, comme un esprit perçant une éblouissante lumière, pour enfin se précipiter vers la chambre forte d’où il n’en ressortit qu’une fois la nuit tombée. Si son esprit n’avait pas encore tout à fait saisi l’importance de cette journée, son cœur, lui, avait été profondément bouleversé par le miracle dont il avait été témoin. Maedhros avait tout vu et n’oublia jamais.

L’innocence de la jeunesse s’était attachée à l’idée que l’exploit de son père ne pouvait apporter que du merveilleux en ces terres où le fantastique ne connaissait qu’un renouvellement permanent. Néanmoins, cette illusion enfantine fut brisée le jour où le bienveillant visage de sa mère ne trouvait pas la magie de dissimuler sa consternation profonde. Après avoir réuni les sept fils, qui étaient alors dans la fleur de l’âge, elle leur expliqua qu’il leur était dorénavant interdit d’aller en Tirion et que telle était la volonté de Manwe. Préoccupés, les fils crurent alors qu’il y avait là jalousie et que le talent de leur père ne plaisait plus aux Valar, tant ce dernier dépassait les limites de leur compréhension. Maedhros, qui aimait sa famille par-dessus tout, sentit son cœur s’enflammer alors qu’on la traitait de hors-la-loi et l’exilait loin de la ville que les siens avaient construite. Si Maedhros était bien l’héritier de la bonté de Nerdanel sa mère, il serra les poings ce jour-là, alors que l’honneur de sa famille en prit un dur coup. Ses frères, qui étaient tous visiblement troublés par l’annonce, réagirent violemment et on du même contrôler Caranthir dont la furie plus violente l’avait mis hors de lui et supplier Curufin pour qu’il ne cesse de s’enfermer dans l’atelier de Feanor.

Un jour, la graine toxique qui avait été semée dans la Maison de Feanor germa, alors que le drame frappa à nouveau la famille. Quand Finwe, père de Feanor était le seul au palais, ce dernier fut lâchement massacré par Melkor, à qui il avait été permis de résider en Valinor, tout de suite après que dernier ait plongé Aman dans l’obscurité en détruisant les Arbres. Quand la noirceur nouvelle envahit Tirion, Maedhros était avec ses frères dans les rues cristallines de la ville où ils commencèrent à suffoquer. Le grand nuage toxique d’Ungoliant avait envahi l’espace, tel un mal sans remède que la bonté des Valar n’arrivait pas à déchiffrer. Tous, Ainur et Eldar, étaient profondément dépassés par le mal qui les accablait, mais pire fut-il lorsque la nouvelle de la mort de Finwe et du vol des Silmarils arriva à Tirion. La nuit que connaissait alors le Valinor laissa une empreinte indélébile sur les cœurs et la mémoire de Maedhros fit de ce moment une blessure incurable.

Paniqués, les gens se rassemblaient autour de Feanor qui, sur un monticule, clamait haut et fort la grandeur des Noldor et leur libération du joug des Valar, qui n’avaient pas su empêcher le malheur de frapper. Se proclamant Haut-Roi des Noldor, il maudit Melkor, qu’il nommerait désormais Morgoth et interpella chacun des gens qui se trouvaient devant lui, afin qu’ils accomplissent les exploits auxquels il croyait les siens destinés. Le peuple de Tirion était en émoi, les hommes et les femmes accouraient de tous les côtés et des groupes armés commençaient déjà à se former. Maedhros, lui, ne trouvait pas les mots, car il semblait qu’une lame lui déchirait les entrailles, lui qui voyait sa famille éclater en morceaux en même temps que le monde qu’il aimait. Alors, quand son père prononça le serment qui allait à jamais changer le sort du monde, il accourut le premier, lui qui portait la responsabilité de ses frères sur ses épaules et qui était profondément insulté de voir ce que ces gens avaient fait à ceux qu’il aimait. Devant lui, les visages lui semblaient hideux et les regards hypocrites. Même les yeux sombres de son ami Fingon ne purent le ramener à la raison. Alors, comme rien ne rimait plus, tout ce qui comptait à ce moment-là n’était de reprendre ce qui lui était dû : honneur, calme et Silmarils. Et l’épée quitta le fourreau pour se joindre à celle de son père dans les airs, suivie par les lames de ses frères.

Comme un raz-de-marée, les partisans de Feanor entreprirent une longue marche vers les côtes où ils allèrent à la rencontre des Teleri d’Alqualonde. Quand ces derniers tentèrent de raisonner le créateur des joyaux et s’opposèrent à lui concéder leurs navires, ils furent répondus par le courroux des Feanoriens qui les assaillirent sans relâche, dans un massacre dont le nom n’existait même pas. Maedhros, que ni les Valar, ni ses frères n’arrêtaient, transperçaient les gens des cygnes comme de vulgaires bêtes sans conscience, faisant des nobles Elfes des dépouilles mutilées. Sa colère, alimentée par une blessure profonde dans son honneur, déferlait sur les matelots qui tombaient comme des mouches jusqu’au dernier. Victorieux, ils prirent les navires Teleri, laissant derrière eux les membres des autres maisons qui les avaient suivis, trahissant alors les seuls liens de confiance qui pouvaient encore exister. En regardant les côtes d’Aman et les Pelori, le cœur de Maedhros se serra à la pensée de ses amis et de sa mère qu’il laissait derrière. Bien qu’il ait toujours cru que son serment ait été juste, les relations qu’il avait brisées lui apportèrent une souffrance que sa quête d’honneur ne dissipa jamais.

Quand la grande mer leur permit finalement d’arriver en ces terres que Feanor leur avait promises, l’émerveillement de Maedhros et de ses frères fut grand, tellement la nouveauté semblait teintée de merveilleux, de pur. Or, ce sentiment de fascination fut vite remplacé par une colère plus profonde quand Feanor, créateur des Silmarils et plus grand artisan des Eldar, fut mortellement blessé par Gothmog seigneur des Balrogs en Hithlum. Maedhros, qui concevait désormais la cruelle réalité de ce monde, comprit qu’il lui revenait de mener ses frères vers la gloire et de faire d’Arda la demeure des gens qui les suivraient. Et la guerre frappa à nouveau à sa porte, comme les armées de Morgoth étaient dorénavant nombreuses et plus près que jamais. Au front, Maedhros tomba et fut atteint d’une douleur si grande qu’il fut plongé dans une obscurité profonde, puis tiré en enfer.

Comme un lambeau de chair qui pendouille d’une paire de crocs acérés, le fils aîné de Feanor fut confiné à être à genoux devant la mort, sans que jamais cette dernière ne permettent l’envol de son fea, pendant des années qui parurent des âges. Suspendu par son bras droit au flanc d’une falaise, il n’était qu’une ombre torturée que les oiseaux maléfiques de Thangorodrim venaient tourmenter, lui qui ne connaissait plus la force de se débattre. Instant après instant, il maudit Morgoth et trouva dans sa rage un silence qui venait taire ses pensées implorant au monde de mettre un terme à sa vie. Comme l’avait voulu le plus maléfique des Valar, Maedhros était torturé par le sol qui l’invitait incessamment à s’y écraser et par les muscles de son corps qui n’étaient que des filets d’aiguilles se déchirant mutuellement, à peine sensibles aux cris de douleurs qui les maudissaient. Ainsi, l’Elda se convaincu que son immortalité n’était qu’une malédiction et que la force des Premiers Nés n’était qu’un fardeau en ce bas monde où le mal, semblait-il, l’emporterait toujours.

Mais les desseins d’Eru pour Maedhros voulurent que l’amour l’emporte sur la violence et Fingon, son vieil ami d’antan, accompagné de Thorondor roi des Aigles, vint au Noldo qui n’était plus qu’un corps sans sens, sans raison. Comme l’on cueillait une fleur, Thorondor se posa sur la falaise, puis Fingon serra son ami dans ses bras, sentant les os froids et saillants du corps comme des épines le repoussant. Maedhros ne démontrait aucun signe de vie et Fingon comprit que la seule manière de le défaire de l’emprise de sa torture était de lui sectionner le bras droit qui le retenait à sa chaîne. Tel un frère qui accomplit son devoir aveuglément, le fils de Fingolfin se fit sourd aux cris de mort qui lui assaillaient les oreilles et délivra Maedhros de ce qui aurait pu être sa fin. À partir de ce jour, les deux Noldor vécurent comme des frères en Beleriand, toujours veillant sur les arrières de l’un et de l’autre, tel le Créateur leur avait enseigné du haut des montagnes de la mort.

Maedhros ne fut plus jamais le Noldo qui avait quitté les rives d’Aman, dégouté par la terre des Valar et emporté dans une quête d’honneur qui se mêlait à la rage. Certes, le serment qu’il avait juré ne lui quittait jamais l’esprit et la gloire de sa famille restait le trésor qu’il chérissait le plus. Par contre, il comprit qu’il ne récupérerait pas l’héritage de son père tant que leur Ennemi serait tapi dans le nord, défiant la race des Elfes et insultant leurs seigneurs. Oui, Maedhros aurait un jour les Silmarils, coûte que coûte, mais, alors que les gens de la Marche de Maedhros, son royaume dans l’extrême est, enchainaient les victoires, il ne pourrait jamais se permettre d’abandonner la ligne de front.

En 465 du Premier Âge, la forteresse d’Himring est le point fort du royaume de la Marche et le quartier général des forces de Maedhros. Là, le Feanorien y organise ses forces y assure les défenses de la Brèche de Maglor où les Orques rôdent sans cesse. Sur le champ de bataille, les armées maléfiques fuient à sa vue, lui qui est revenu des morts et dont l’âme brûle d’une lumière terrible. La réputation de Maedhros est telle qu’il est craint même des autres royaumes elfiques, qui voient en lui un guerrier que ni la torture la plus cruelle ne puisse arrêter. À l’intérieur des frontières, les Elfes et les Hommes qui combattent sous sa bannière sont de fervents Feanoriens qui obéissent au doigt et à l’œil à leur seigneur, violent dans sa vengeance et incroyablement généreux dans ses honneurs. Grâce à lui, le royaume de la Marche de Maedhros est une région dont le seul nom suffit à faire trembler les murs d’Angband et à évoquer le respect chez les Enfants d’Iluvatar.

©Finrod pour le Seigneur des Silmarils: l'Ombre de Morgoth



Dernière édition par Maedhros le Ven 21 Déc - 3:28, édité 1 fois
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Sauron
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MessageSujet: Re: Maedhros - Roi de la Marche Maedhros - Roi de la Marche EmptySam 28 Oct - 18:18

C'est tout bon pour moi; je valide cheers

Très belle présentation, très bien écrite...Bref y'a tout ce qu'il faut pour moi Wink

Par contre, pour moi, Maedhros a 10/15 de magie, et non 9. Je l'ai MàJ dans ta fiche.
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Maedhros - Roi de la Marche

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