Feuille de personnage Affinité magique: (10/15) Equipement: Armée:
Sujet: L'aube de la maison des Deux Arbres Mer 1 Juil - 10:54
Je me tenais du haut de ma tour, contemplant au loin Tumladen, les plaines magnifiques de ce qui furent autrefois un lac immense et splendide, aujourd'hui plaines foisonnantes d'herbes et d'arbres. Je me rappelais alors, mes vieux souvenirs d'il y a presque 300 ans, lorsque Turgon nous mena ici, ses gens et moi-même, à travers des dédales caché. Ulmo lui avait parlé, il lui avait montré Tumladen et je l'avais suivi, par curiosité pour ce lieu qu'un Valar lui avait montré et car de tous mes petits-cousins, il était l'un de ceux que j'appréciais et respectais le plus.
Je me rappelais cette douce époque, lorsque Tumladen était une simple et immense plaine, parcourus de quelques collines et avec en son centre Amon Gwareth. Aujourd'hui, se dresse sur cette majestueuse colline, la plus belle cité de Beleriand, c'était mon avis en tout cas et seuls Menegroth rivalisait de charme avec elle.
Je me retournais alors, de l'autre coté du balcon, plongé dans ma mélancolie, contemplant les rues animé de Gondolin. Tous ces gens, qui arpentaient ses rues, comme s'ils étaient chez eux ... Et ils étaient, ils avaient délaissé Aman pour ces terres de conflits et maintenant ils s'y sentaient comme dans leur demeure. Certains mêmes étaient nés ici et d'autres y ont été amené, tel mon cher Maeglin ...
Je regardais alors, plus proche et plus bas, les contrebas de ma tour, donnant lieu a ce quartier que Turgon avait fait mien.
J'étais le prince héritier des vanyar, un de ses aînés et un membre de sa famille. Ainsi, il m'avait offert dans cette cité, le droit de concevoir et de diriger, ce qu'il nomma une "maison". D'autres avaient ce privilège, lui-même, avait sa propre maison. J'acceptais alors humblement ce privilège qu'il m'offrait, je pouvais, dans cette cité créé a la demande d'un Vala, dirigé moi-même une part de ses gens.
Je me rappelai alors, avoir réfléchis longuement avant de concevoir ce qui allait devenir, la "Maison des Deux Arbres". J'avais conçu alors, en usant de mes plus grands talent vanya, un symbole juste et brave pour cette maison. Un symbole qui me représentait moi, seigneur de cette dernière et qui serait porté par ces gens qui m'accepteraient comme leur dirigeant en dessous de Turgon. Me retrouver ne dessous de Turgon ne me plaisait pas réellement en soit, mais je ne lui en dit rien, son présent était donné avec une grande attention et non pas dans le but de me rabaisser après tout.
Ainsi, naquit à l'époque, la maison des Deux Arbres, dont le symbole orne aujourd'hui le grand étendard accroché à ma tour. Le symbole de ma maison, représentait les deux arbres de Valinor, le Telperion, portant en son centre la lune et le Telperion, portant en son centre le soleil et surplombé des trois Silmarils de Fëanor. Le fond était lui, d'une couleur bleu nuit, rappelant le ciel tel qu'il était à l'époque des arbres et était aussi parsemé de petites étoiles. Et, pour finir, entre les deux arbres de Valinor, se trouvait la Valacirca ou "Faucille des Valar", constellation de Varda, trônant dans le nord du ciel, comme un ultime affront au désormais maléfique Morgoth. Ce symbole me représentait parfaitement, on y retrouvait les arbres de Valinor, le ciel étoilé de Varda qui à l'époque était visible en tout temps. Les Silmarils, raison de ma venue en ces terres hostiles et derniers vestiges de la lumière des deux arbres aux côtés du soleil et de la lune eux aussi représentés. Et la Valacirca, car ma maison se dressait en destructeurs du mal et en vainqueur de Morgoth.
Las des hauteurs, je descendais flâner dans les quartiers, me rapprochant des lieux d’entraînements de mes gens. C'est ici qu'était formé au combat ceux de ma maison et bien souvent, je me joignais à eux pour les former. À l'époque, je les formais même seul, lorsque ma maison était naissante et que je n'avais aucun homme de confiance en son sein. Aujourd'hui, je disposais de nombre d'amis et d'alliés de confiance a qui je délègue l'entraînement des nouvelles recrues.
Les recrues entraînées, ceux qui était prêt a leurs premiers défis, à leurs premières batailles étaient nommé les "Initiés de la maison des Deux Arbres". Ceux qui parvenaient a se distinguer, pouvaient devenir des "Sages de la Maison des Deux Arbres". Ceux-ci, étaient entraînés à user du savoir des Eldar, de puiser dans les tréfonds d'eux-mêmes une force que les hommes ont appelé "magie". Ils étaient entraînés pour l'espionnage, la discrétion, usant de l'art ancestrale des eldar pour se cacher aux yeux de les ennemis. Sur le champ de bataille néanmoins, leurs talents étaient tout autre, usant de leurs sabres et de leurs arcs pour harasser les forces ennemies. Les meilleurs, enfin et surtout les plus anciens, étaient les "Cavaliers de la Maison des Deux Arbres", ceux qui montaient les célèbres chevaux elfiques amenés par le peuple noldor depuis Valinor. Ils étaient formés à des techniques de combat plus avancé et formaient une cavalerie polyvalente. Ils pouvaient ainsi, user de leurs flèches sur les forces ennemies, protéger par la vitesse de leurs montures ou encore traverser les lignes ennemis, armés de leurs faux de guerres et terrassant les forces du mal comme l'on fauche les blés.
J'étais on ne peu plus fier de ce que j'avais fait de cette maison que Turgon m'avait offerte. J'en avais fait un lieu de sage et de guerrier, une maison digne de Valinor et du savoir des Eldar. Et de toutes les autres maison, celles dont nous étions le proche était celle de mon très cher Maeglin. Les gens de la Maison de la Taupe étaient en effet nos alliés les plus précieux et les plus braves ! C'est de leur forge que venaient nos armures et nos armes et nous nous battions a leur coté avec une rage de vaincre plus grande encore.
Je souriais, regardant ce que j'avais fait d'un présent qui a ses débuts n'étaient que de simple mot et qui aujourd'hui ... Aujourd'hui, était devenus dans une certaine mesure, mon chez-moi, ma maison.
Araekin
Seigneur de Gondolin - Le Magicien
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Sujet: Re: L'aube de la maison des Deux Arbres Jeu 2 Juil - 15:39
Alors que je flânais librement, dans les quartiers de la belle cité, je ne pus m'empêcher de vouloir observer par moi-même le nouveau chantier que j'avais fait amorcer, avec l'accord de mon estimé petit-cousin.
Ainsi donc, je traversais les rues, comme glissant sur le sol, marchant à vive allure et pourtant sans courir, presque comme si je patinais au lieu de marcher.
Je pus alors voir, le début des chantiers, le sol herbeux, avait laissé place à de la terre battus, aplanis par des travailleurs consciencieux. Les premières matières arrivait quand à elle petit à petit, des pierres blanches, taillé dans la même carrière qui a permit de faire s'élever les hautes tours de Gondolin. Et du bois, venant des forêt avoisinantes de la plaine de Tumladen.
Ce projet était non pas ambitieux, il était même fort simple et trahissait un besoin important et je le craignais imminent ...
Il s'agissait là, du chantier d'un très grand camp d'entrainement pour les gens de ma maison. En effet, depuis Dagor Bragollach, tous ici craignais maintenant une nouvelle défaite, tant de vie perdus lors de cette bataille ... tant de nos frères décimé par les forces du noir seigneur d'Angband ...
Ainsi, j'avais fait la proposition a Turgon de construire en ce lieu, cet immense centre d'entrainement dont il me laissa maître sur toute sa logistique et son architecture. Avec ce camp, plus grand, équipé et adapté aux besoins de mes gens, j'étais sur de pouvoir arracher la victoire lors de nos prochaines batailles ! Il le fallait, non pas par soucis d'être le meilleur, mais bien car je ne pouvais plus soutenir la vision de mes frères et amis mourir face aux orques et autres créatures dégoûtantes sortant des fosses du volcan. Je ne pouvais supporter plus cette vision et pourtant, je savais pertinemment que nos âmes s'en retournait aux cavernes de Mandos a notre mort et que cela ne fut pas grave en somme. Mais il y avait aussi, le coeur des gens de Gondolin ... ceux-ci étaient touché par ces horreurs, par ces pertes et je sentais, à chacune de nos défaites, leur âme vacillé. Comme s'ils doutaient même de la raison de leur venus ici ... c'est comme si certain avaient déjà abandonné tout espoir de vaincre l'ennemi en ces terres ...
Pour tout cela, pour toutes ces choses que je ne pouvais supporter, il me fallait bâtir ce camp d'entrainement !
