Souvenir passé au grès des guerriers

Date d'inscription : 06/08/2018

Alors que je supervisais les grands travaux visant a installer l'immense centre d'entraînement des gens de ma Maison, j'eus une étrange envie. Inexplicablement, peut-être poussé par la pesante mélancolie qui, ces jours-ci, avait prit possession de tout mon être, j'allais au-devant de mes gens, voir comment se portait mes troupes et leur entrainement.

Je me rapprochais alors, de l'endroit où mes initiés, les nouvelles recrues de ma maison, était entraîné au style de combat que j'avais inventé pour eux.
C'était là une méthode particulière que je n'avais jamais vue alors, c'est pour cette raison que je m'autorisais le droit de me vanter d'avoir inventé ces compagnies.

En arrivant, je saluais ceux des miens qui avaient prit la responsabilité d’entraîner au combat ces gens. Ils étaient tous des représentants accomplis de ma maison et donc les seuls dignes d'en instruire les membres et pour beaucoup, j'eut le plaisir d'être leur enseignant moi-même.
Après les salutations de coutumes, je montais dans une sorte de gradin, où quelques uns des professeurs pouvait, depuis ces hauteurs, observer l'entraînement avec une grande finesse et aisance.

Je regardais ces derniers, passés dans les rangs formés par chacune des recrues, inspectant les postures, inspectant les mouvements.
Et dire qu'à une époque, c'était moi qui passais entre les lignes, qui montraient a tous ces jeunes gens le placement de cette unité que j'avais inventé ...

Car oui, tout cela je l'avais inventé !
Les Noldor sont connus pour leur grande appréciation des lames, mais mon peuple, les vanyar, étions connus pour nos lances !
Et je ne dérogeais pas à la règle, ce faisant, j'avais porté avec moi ce grand amour des lances et inventé une unités particulière portant sur l'usage de lance longue et effile !
J'appel ces lances des sarisses, grandes et longues de 6 mètres, faites du bois étant le meilleur compromis entre la légèreté et la résistance, et ce, afin que ces lances ne se brisent pas sur les ennemis. De chaque coté se trouvait une pointe de lance elfique, l'une servant à embrocher directement, l'autre à se planter dans le sol pour accueillir plus confortablement une charge ou si la lance se brise être utilisé en remplacement de l'autre pointe.

La formation serré se compose d'une ligne avant de guerrier formant un mur de bouclier. Ces derniers sont des boucliers spéciaux, équipé d'encoche particulière permettant aux boucliers de s’emboîter tout en laissant assez d'espaces libre pour que les sarisses passent au travers.
Lors de la formation, deux lignes de boucliers viennent ainsi a s'empiler, laissant passer de nombreuses sarisses prêtes a embrocher tout ennemis arrivant.
Les lignes arrièrent font aussi passer leurs sarisses ainsi, du moins pour les "premières" d'entres elles. Les suivantes maintiennent leurs sarisses inclinées. Ce barrage de lance légèrement entrecroisé protège l'unité des projectiles légers, comme les flèches, les pierres et autres petits objets lancés.

Elle possédait bien quelques faiblesses bien sûr, l'arrière était ainsi très peu protégé, car si l’ambidextrie de mon peuple et la légèreté de son travail permettait d'avoir des ranger de bouclier à l'avant et aux flancs. L'arrière lui était très peu couvert bien sûr ...
Mais sa vrai faiblesse demeurait dans son exécution et sa structure. Tels qu'elles étaient battis, ces unités nécessitaient une très grande unité entre ses membres et si la formation était brisée, alors chacun devait se débrouiller avec ses acquis en matière de combat.
Ainsi désorganisé, cette unité devenait l'égal d'une unité d'infanterie tout à fait normal. Ils étaient entraînés pour combattre même si leur formation venait a être brisé après tout, ils étaient formés au maniement des armes comme tous les autres, ils avaient seulement un petit plus dans leur entraînement.

Ces formations de presque 100 hommes, je les appelai des "phalanges". La raison de ce nom était fort simple, les gens de ma Maison étaient mon bras armé, ils appliquaient ma volonté combative de par leur entraînement et leur formation.
Ainsi, si l'armée de ma Maison était mon bras armé, alors ces troupes, formant l'avant-garde de mon bras ne pouvait être que mes "phalanges".
Un nom quelque peu poétique et imagé pour parler d'une unité guerrière, mais j'étais un vanyar et ma vie était, est et sera une éternelle poésie.

Date d'inscription : 06/08/2018

Je regardais encore quelques instants, avec une profonde fierté, mes gens s’entraîne à ce style que j'avais inventé pour eux, rappels de mon sang vanyar.
Ils étaient brave, brave et courageux. J'étais très fier d'eux et le point fort de ce style, c'est qu'il permettait de créer rapidement une unité puissante et efficace, bien que la formation conserve quelques faiblesses.

Je délaissais alors finalement mon, piédestal, félicitant les instructeurs et les élèves comme il se devait, les encourageant a continué et à donner le meilleur d'eux-mêmes.

Puis, je me dirigeais vers un autre lieu d'entraînement, vers ceux de ma maison qui était parmi les meilleurs.
Leur entraînement à eux était plus complexe et beaucoup n'était même pas en ce lieu. Ils étaient entraînés pour combattre sur plusieurs fronts et plusieurs situations.
Ceux qui avaient atteint ce statut dans ma Maison étaient des maîtres des arts martiaux mais aussi en connaissances diverses. Car ceux de ma Maison étaient des sage-guerrier et ceux-ci ne dérogeaient pas à la règle.
Lorsque j'avais instruit les premiers d'entres eux, j'avais fait en sorte qu'ils apprennent à user de tous le potentiel des Eldar. Je leur avais ainsi appris à mieux ressentir leur environnement, mais surtout à user de ce potentiel et des arts eldar pour mieux se dissimuler.
Car ces sages-guerriers, étaient des maîtres dans l'art du camouflage, capable de se rendre indiscernable aux yeux des ennemis. Ils étaient des maîtres de l'embuscade et des techniques de guérillas.

Usant de leurs techniques de camouflages avancé, couplé à leurs arcs longs, ils pouvaient faire de véritables ravages dans les lignes ennemies. Puis disparaître dans les ombres à nouveau.
Dans un combat rangé, ils étaient avant tout des tireurs d'élites, harassant de nombreux traits les forces ennemies, leurs flèches passant par-dessus les lignes de phalanges ! Ils avaient ainsi pour but d'évider les troupes ennemies et notamment celles qui tenteraient de prendre à revers ou de coter les formations de phalanges.
Une partit d'entre eux, pouvaient même disparaître suivant le terrain, se camouflant dans le feu de la bataille dans les bois proches, afin d'atteindre le cœur de l'ennemi et l'achever en toute discrétion avant même qu'ils ne comprennent d'où venait l'assaut.

Mais, ils étaient aussi des épéistes accomplis, car je savais l'amour des noldor pour les lames et les épées, j'avais pris cela en compte pour ces sages-guerriers.
Ainsi, ils disposaient tous d'un immense sabre courbé que je nommais "Altacirca" ce qui signifiait "Grande Faucille" en Quenya. Car ces lames étaient de longs sabres très fortement courbé qui était techniquement une épée, car chacun de ses côtés était tranchant.
Sa particularité la plus étonnante était surtout qu'il était tenu et utilisé avec son tranchant concave vers l'ennemi. L'intérêt d'une telle lame était que sa courbure importante permettait à un épéiste chevronné et sachant usé d'une telle arme puisse littéralement contourner les boucliers ennemis. Le coté convexe, moins souvent utilisé lui, pouvait être usé pour frappé avec rapidité et force un ennemi, mais son usage restait bien souvent limité à son coté concave.

Enfin, il parachevait leurs compétences martial par leurs connaissances techniques. Ils étaient instruits à l'art de la discrétion et des embuscades, entraîné à concevoir des pièges et à mener leurs ennemis à l'intérieur.
Leur connaissance de la nature et des plantes, couplé à leur savoir elfique leur a donné un grand talent en soin. Les sages-guerriers envoyés en embuscade et guérilla doivent en effet travailler longuement à travers les lignes ennemies. Leurs compétences elfiques, couplé à ce savoir des plantes, étant le seul moyen à leur disposition pour se soigner.
Lors des grandes guerres, ils forment ainsi un corps médical utile pendant mais surtout à la fin du conflit.

Ceux qui étaient devant moi, s’entraînait au corps-à-corps, leur Altacirca en main, s’entraînant à passer les boucliers de l'ennemi.
Ces boucliers avaient été modelé sur la base de ceux de nos ennemis, car ils n'usaient pas de bouclier elfique. Maîtriser ainsi l'Altacirca, était une base pour mes sages-guerriers et j'étais fier de les voir ainsi.

Altacirca:

» [Quête de création d'Unité] Les Sages-guerriers de la Maison des Deux Arbres

Souvenir passé au grès des guerriers

Souvenir passé au grès des guerriers

Sujets similaires

Sujets similaires