Nom : Urgak
ge : 724 ans
Race : Dragon
Langue(s) parlée(s): L'Orquien , Le Valarin, Maîtrise approximative du Sindarin
Localisation : Montagne d’Ered Engrin
Lieu de naissance : Inconnu
Titre ou surnom : “La Forteresse”
Rang : Sergent
Allégeance : Morgoth
Mon âge : 20 ans
Je fais du Rp depuis : 6 ans
Autre chose : Premier JDR sur le Seigneur des anneaux. J’ai une connaissance moyenne du lore, mais avec tolkiendil je pense avoir saisi la chronologie la plupart des enjeux
J'ai besoin d'un tuteur : Naaaaan
J'ai lu les règles : Ouiiiiiiiii (c’était long)
Caractère et physique
Héraut de la mort fait d’écaille, Urgak est comme tous ses semblables une terreur ailée capable d'insuffler la crainte dans le cœur des plus brave d’un regard. Ses crocs sont tels d’immenses lames et ses serres peuvent briser l’armure de sa proie sans effort ainsi que le moral des ennemis alentours. D’un vert pâle, ses écailles, cette armure naturelle repoussant la plupart des projectiles lui permettent de traverser une pluie de flèches en créant une mer de flammes. Mais si pour les être ne dépassant pas les trois mètres Urgak est un colosse, le dragon vert est pour ses semblables une créature assez chétive. Si aucun appareil de mesure ne permet de le vérifier, il est fort probable qu’Urgak fut le plus petit dragon de son temps et peut-être le plus petit de l’histoire. Pour les moins savants, il peut être même confondu pour une créature volante d’une autre espèce, jusqu’à ce qu’il se mette à cracher des flammes dévastatrices.
Mais il serait une mortelle erreur de sous-estimer Urgak en se basant uniquement sur son apparence. Ce qui peut sembler être de prime abord un désavantage a permis au dragon de se forger un esprit des plus affûté. Son sens tactique, sa finesse et ses connaissances sont pour lui de vraies armes qu’il a aiguisé au fil des siècles.
Imaginez alors l’horreur qu’une telle créature peut instaurer sur le champ de bataille :
Plus malin que la plupart de ses congénères il devient difficile d’utiliser sa fierté et sa cupidité pour lui tendre un piège.
Égalant la ruse des plus grands lieutenants elfique, il peut transformer une armée d'orcs indiscipliné en une escouade puissante et unie répandant mort et désolation.
Et c’est alors qu’au cœur du combat son gabarit devient un avantage. Si ses semblables sont d’immenses cibles, flottant dans les cieux, il est difficile de toucher Urgak avec précision. Mais pendant que les carreaux des balistes échouent à le toucher, ses flammes quant à elle, brûlent autant que celle d’Ancalagon ou Smaug. Vous pouvez toujours échapper à ses flammes avec de la chance, mais alors le dragon en profitera pour user de ses griffes et de ses crocs, sa pratique préférée étant d’écraser ses ennemis en les piétinant ou les saisissants, mais il peut parfois aussi arracher leurs têtes avec sa gueule, l’important étant toujours de faire régner la peur car c’est dans l’usage de la peur qu’Urgak fait un redoutable adversaire et en faisant paniquer des légion qui pouvaient le vaincre en restant uni, il retourne le cours des batailles.
Ce goût pour l’art de la guerre et les complots que possède Urgak s’étend même jusque dans sa cupidité exacerbée, ce caractère si caractéristique aux Dragons. Si certains de ses congénères affectionnent surtout tout ce qui possède une valeur immense chez les autres espèces, comme l’or ou les diamants par exemple, Urgak lui apprécie récolter les épées, masses, armures et autres outils de guerre que les troupes de son maître Morgoth ont vaincu. La valeur et la puissance de l’arme lui importent, c’est la symbolique derrière chaque butin de guerre qui fait frémir ses sens et illumine une malsaine lueur d’envie dans ses yeux. Ayant participé à assez peu de bataille par lui-même, les trésors préférés d’Urgak sont les armes des adversaires qu’il a lui-même éliminé, car elles sont à jamais marquées par la puissance des flammes ou de ses crocs et sont une preuve de sa valeur au combat.
Mais malgré d’indéniables qualités pour diriger une armée et mener une bataille Urgak est bien loin d’être un monstre invincible, car la puissance de son esprit est au diapason de celle de son corps, aussi, il succombera vite devant les ennemis les plus puissants, et même sans une préparation adéquate, il ne représente pas un grand défi surtout que les guerriers les plus puissants sont souvent les plus braves, et sans la capacité à terrifier son opposant, Urgak perd un de ses meilleurs atouts. Son affinité avec la magie est faible et ses capacités de mort et de destructions sont bien loin de pouvoir éliminer facilement des êtres comme les Maiar et ou les porteurs de Silmaril...
Histoire
D'où vient Urgak ? En fait, d’où viennent les dragons ? Quelle sombre manipulation magique ont permis à Morgoth de créer de telles créatures ? De quelle musique ignoble s’est-il inspiré pour faire jaillir ces monstres de flammes ?
Si tous ces questionnements resteront à jamais sans réponses et si l’origine des dragons est inconnue de tous, c’est par leurs actes terribles que ses créatures ont marqué à jamais la Terre. L’histoire retient bien souvent le nom des leaders, et parfois le nom de leurs seconds les plus illustres, mais le nom des lieutenant, des sergents et des soldats tombent bien souvent dans l’oubli.
Urgak fait parti de cette catégorie, mais les survivants qui ont croisé sa route se souviendront pour toujours de ce dragon qui usait des stratégies singulières d’une efficacité effarante. Mais pourtant, la vie d’Urgak risqua plusieurs fois d’être de courte durée. Si les détails de sa naissance sont un secret, un si petit dragon fut pendant bien longtemps une honte pour son espèce. Sa croissance était plus lente que ses congénères et il mit bien du temps avant de réussir à voler. Et dans les cœurs des montages le caractère du dragon prit alors forme. Laissé pour compte, il écouta et observa, silencieux. Il apprit les réussites et les échecs des forces de Morgoth et en tira de nombreuses leçon. Un jour, comme frappé d’une révélation il alla au-devant du Maitre. C’était là un acte d’une grande audace que de demander une entrevue avec Melkor, mais Urgak par sa capacité à prononcer les bons mots, aux bons moments, attira la curiosité du Noir Ennemi du Monde qui accepta la singulière requête du dragon à qui il fut offert une poignée des orcs les plus indisciplinées de l’armée du Mal. Il disparut alors avec cette petite légion pendant des années et des années, si bien que l’on pouvait alors se demandait alors ce qu’il était devenu. Et alors que le Dagor Bragollach
faisait rage, le dragon perça les cieux équipés d’une armure fait d’un métal grossier, qui se finissait par une boule a pique qui ornait sa longue queue écailleuse. Une dizaine d’orcs sur le dos il lança une audacieuse attaque depuis les airs et prêta main forte aux légions de Balrogs de Morgoth, les orcs qu’il reçu jadis, étaient devenu obéissant, féroce et uni comme un seul homme. Urgak qui avait disparu pendant des siècles , était méconnaissable. Son regard qui jadis, ne dégageait rien de particulier était maintenant aussi noir que la terre qu’il foulait. A présent il se tenait droit, de toute sa hauteur, sans rougir de sa taille. Déployant ses deux ailes il se mit sur deux pattes et poussa un rugissement terrible et l’odeur de souffre que dégagea ce cri laissa rapidement place à un torrent de flamme à la chaleur infernale. Et c’est pendant cette bataille remportée par le Mal que le dragon s’illustra et commença son étrange collection d’armes et d’armures.
À compter de ce jour, Urgak avait prouvé qu’il était bel et bien un redoutable dragon et pas un avorton, une simple erreur qui devait être effacée.
“Certains se sont moqués de moi, d’autre m’ont ignorés. Mais je n’ai jamais cru qu’en mes propres connaissances et aujourd’hui je ne crains que la fureur de mon maître Morgoth. Les orcs que je dirige me tiennent en respect car ils me craignent, mais aussi car ils savent qu’en suivant mes ordres, ils échapperont à une mort vaine et que leur vœu de répandre mort et destruction sera exaucé. C’est au travers d’un long processus mêlant soumission et apprentissage que j’ai obtenu de tels résultats…. Et aussi en brûlant ceux qui osaient se proclamer chef de la bande.“
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Mais bien avant qu’Urgak ne brille par ce coup d’éclat lors du Dagor Bragollach, alors qu’il n’était qu’un dragon inconnu de presque toutes les forces de Morgoth qui se contentait d’observer les allers et venus des armées du maître du Mal en Belleriand, Urgak comparait le nombre de soldats à l’aller et au retour de chaque bataille, chaque escarmouche, le nombre de prisonniers (rarement nombreux) et glanait autant d’informations qu’il le pouvait sur ces attaques. Bien souvent, c’était peine perdue. Avez-vous déjà essayé de discuter avec un orc ? Une araignée ? Un Balrog ? La plupart du temps, c’était loin d’être productif. Mais un des lieutenants de Morgoth fini par remarquer la curiosité de ce frêle dragon qui s’effaçait devant plus fort que lui. Si tous méprisaient sa petite taille et sa faiblesse, ce lieutenant pensait que de telles qualités au sein de l’armée du Mal se devaient d’être entretenue, et même encouragée. Seule la victoire comptait et face à la ténacité des Noldors, développer l'intérêt d’un dragon pour la stratégie n’était pas une manœuvre inutile.
Alors un jour, alors il s’approcha d'Urgak qui se contentait d’attendre sur un flanc de montagne comme à son habitude. Il dit alors :
(en orque dans le texte)“Depuis combien d’années observes-tu ? “
“Depuis que les batailles font rage, des siècles surement.” répondit Urgak qui regardeait le reste d’une escouade qui semblait s’être fait décimer lors de l’échec d’une escarmouche. C’était là son hypothèse tout du moins.
“Pourquoi ? Qu'apprend-tu ?Quel intérêt apporterais-tu à notre Maitre, Morgoth avec une telle pratique ? “
Urgak tourna la tête en direction de son interlocuteur, il était d’une étonnante élégance, surtout pour ces lieux. Ses longs cheveux noirs descendaient jusqu'à ses épaules et les traits de son visage étaient gracieux, enfin, c’est sûrement ce qu’un elfe aurait dit. Mais malgré cette apparence attirante, il y avait une force d’une noirceur infinie qui se terrait au fond de son regard et qui trahissait sa vraie nature. Il n’y avait qu’une seule personne pour adopter une telle apparence au sein des forces de Morgoth. Urgak poursuivit alors la conversation dans un langage qui seyait au rang de son interlocuteur :
(en Valarin dans le texte)“Vos interrogations sont justifiées, et je suis même surpris que personne ne m’ait posé la question avant. Peut-être que tous m’oublient après avoir détourné le regard de ma personne. J’apporterais au maître ma connaissance de l’art de la guerre. Regardez ces orcs là-bas. Je suis persuadé qu’ils sont tombés sur des nains un peu plus farouches que prévu. Les blessures sont trop grossières pour être celles des elfes. Certains orcs ont des problèmes à s’habituer à ce “soleil” , c’est sûrement ce qui leur a coûté la victoire.”
“C’est faux. Si tu sortais te battre, tu saurais qu’une nouvelle race est apparue avec le soleil. Ce sont les Hommes qui ont pris de court cette escouade ?”
“Les Hommes ?” demanda Urgak avec curiosité.
“Oui, ils sont faibles, désorganisés et frêle face au temps qui passe, mais leur capacité à se reproduire rapidement ainsi que leur inventivité est un problème. Quoiqu’il en soit, ta capacité à réfléchir correctement fait de toi un dragon singulier. Mais ne crois pas que le Maître peut tirer profit d’un petit être qui pense le surpasser dans sa connaissance du monde et de la guerre. Lorsque tu allais dans ce monde, le Maitre revenait déjà.”
Urgak s’arrêta un instant. Peu de personne lui avait réellement adressé la parole et encore moins de la sorte. C’était la première fois que le dragon était confronté à un genre de test.
“Les elfes, les nains. Et maintenant les hommes. On raconte qu’au temps de ma naissance pratiquement tout appartenait au Maître. Et maintenant voilà que de plus en plus d’êtres viennent convoiter ce qui lui revient de droit. Je n’ai jamais vraiment rencontré ses elfes Noldor, ni ses nains sous la montagne et encore ses hommes, derniers arrivants en Belleriand, mais ce sont tous des profiteurs qui se battent vainement au lieu de rendre les armes.”
“Ta manière de parler avec admiration du maître est innatendue , pour un dragon, qu’en est-il de Glaurung ? “
“Je ne dois rien au Ver, aussi puissant soit-il. Je ne dois rien à personne, sauf au Maître. Sans lui, nous ne discuterons pas ici en ce moment même. Sans lui, les elfes arrogants et faibles et les nains gras et stupides seraient les maîtres du monde. “
La réponse d’Urgak était celle qu’il attendait. Un dragon qui croyait plus en Morgoth qu’en lui-même et qu’en Glaurung. Un atout inestimable qui ferait tout son possible pour satisfaire l’objectif final. Il avait juste besoin d’être guidé sur la bonne voie.
“Suis-moi. J’ai un elfe prisonnier qui se pense brave à résister à la torture. Le langage des elfes n’est pas très compliqué, je te dirais quoi dire.”
C’est par ces mots que Sauron provoqua une suite d'événements qui provoqua chez le Dragon une sorte de révélation l'amenant à demander de recevoir une poignée d’orcs les plus inutiles. Aujourd’hui, le dragon se souvient encore de l’opportunité que le bras droit de Melkor lui avait offert. Il lui doit sa connaissance, toute relative, du langage des elfes, il lui doit aussi l’inspiration de servir de la peur comme une arme.
Grâce à lui, il avait réussi à convaincre Morgoth de lui confier des orcs.
Grâce à ses orcs il réussit son coup d’éclat lors du Dagor Bragollach lui permettant de se faire un nom au sein de l’armée du Mal.
La loyauté du Dragon pour Morgoth, mais aussi pour Sauron est donc sans faille et il fait passer sa fierté et son intérêt personnel après les desseins de ses sombres mécènes. Mais si aujourd’hui Urgak est un fidèle serviteur du Mal qui paye sa dette en terrassant par le feu les enfants des Valars, qu’adviendra t-il de sa fidelité sans faille le jour où il n’aura plus de cause pour laquelle se battre ?
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Codex : Burzum, Armure d’Urgak.La plupart du temps, une arme ou une armure est considérée comme puissante lorsqu’elle tranchante ou résistante et insufflée d’une puissante magie. L’armure que porte Urgak ne possède rien de tout ça. Forgé en fer noir(la couleur) par des orcs à l’aide des flammes de leur maître dragon, il a fallu des années pour obtenir un résultat correct presque inespéré et la qualité globale de l’armure évolua en même temps que l’autorité d’Urgak sur ses troupes. Les traits de l’armure sont grossiers mais effrayants et permettent au dragon de transporter quelques orcs sur son dos afin de mettre en place d’audacieuses stratégies de débarquement. La résistance de l’armure est médiocre et le seul fait notable qu’elle possède en son extrémité équipée d’une boule a pique qui permet à Urgak de faire des ravages sur un champ de bataille juste en agitant sa puissante queue écailleuse.
Il est alors légitime de se demander pourquoi un dragon s'encombrer d’une telle armure finalement peu utile, mais rappellez vous alors que cette armure est l’oeuvre de la vie d’Urgak, son trésor le plus précieux. Il est fort possible que la hargne et la détermination dont le dragon a fait preuve lors de sa création l’aida à insufler, sans le savoir, à l’armure des habilités particulières. Car souvenez bien, l’intelligence d’Urgak et sa capacité à insufler la peur sont les deux atouts qui font de lui un terrible adversaire. Alors, est-ce, seulement le noir de l’armure qui transforme le dragon en une créature répandant plus facilement l’effroi et la destruction qu’un Balrog ?
©Finrod pour le Seigneur des Silmarils: l'Ombre de Morgoth