Nom :Azaghâl
Prénom :Glorim
Âge : 100 ans en 465 PA
Race :Nain de la tribu des Torse Large
Langue(s) parlée(s):Khûzdul et Sindarin
Localisation : Belegost
Lieu de naissance : Belegost
Titre ou surnom : Roi de Belegost
Rang : Roi
Allégeance : Aulë, les autres peuples nains.
Mon âge : 28 ans
Je fais du Rp depuis : Depuis ou époque où certains ici avaient encore des couches. :
Autre chose : Kamoulox
J'ai besoin d'un tuteur : Hormis mon déambulateur bientôt, ça devrait aller.
J'ai lu les règles : : Oui. Même que y’a pas de mot de passe parce que Menet’ est une feignasse qui a pas fini son boulot !
Caractère et physique
A première vue, il est difficile de différencier Azaghâl de ses sujets et c’est souvent grâce à la couronne qu’il porte que les étrangers reconnaissent son statut. De taille moyenne pour un nain, il dispose d’une large carrure dû aux heures passé au travail de la forge, caractéristique propre à beaucoup des habitants des Ered Luin. Une chevelure raide et brune lui tombe très bas, coiffé en deux large tresse sur l’avant et laisser libre à l’arrière. A cela s’ajoute une longue barbe comme il est de tradition chez les enfants d’Aulë. Ses yeux sont marrons et transpirent la sagesse qu’acquièrent ceux qui vivent assez longtemps pour ça.
Comme la majorité des siens, Azaghâl est avant tout un hédoniste. Prompt à la colère et au rire, il aime presque autant une bonne bataille qu’une ripaille. (Presque, seulement). De nature ouverte et jovial, il ne refusera jamais l’hospitalité à un étranger. Œuvrant pour le bien de son peuple avant tout, il est un allier fidèle et loyal mais sa rancune est tenace. Quiconque manquera à sa parole envers lui ou le trahira n’auras aucune chance de repentir et deviendra de fait l’ennemi de Belegost.
Conscient que la puissance de sa cité repose beaucoup sur le commerce, il sait aussi être un fin négociateur et un habile diplomate, ayant appris le Sindarin comme beaucoup de nain afin de ne jamais avoir à révèlera sa langue natale.
Ayant un gout très prononcer pour les joyaux et le travail de forge et d’orfèvrerie, Glorim est un forgeron émérite qui éprouve grand plaisir à se livré à ce travail au cœur de Belegost, lorsqu’il en trouve le temps. Vivant en une époque où le cœur des nains n’est pas encore corrompu, il aime la richesse mais sans excès et se fait souvent généreux en cadeau envers ceux qu’il estime.
Opiniâtre et un courageux, c’est un guerrier redoutable que peu de chose sont capables d’effrayer.
Histoire
Le Premier Âge était déjà vieux de 365 années lorsque Glorim, fils de Farim, vint au monde. Le Beleriand connaissait un instant de répit et les Edain en parcourait les plaines depuis 55 ans lorsque ses premiers pleurent retentirent dans les salles de Gabilgathol et lorsqu’il le vit, son père eut ces mots :
- Puisse Mahal te bénir sept fois, toi mon fils qui se fit tant attendre.
Car Farim avait alors 210 ans déjà, et bien qu’il fût encore en pleine possession de ses moyens, tous savaient que son fils hériterait probablement du titre d’Azaghâl alors qu’il sortirait tout juste de sa jeunesse. Dans le folklore du peuple Torse Large, ont dit qu’une gemme magnifique fut extirper des profondeurs de la cité au moment même où le roi prononça son vœux, signe certain que le Vala avait entendu et accorder sa faveur. Tant et si bien que la gemme devint trésor royal et cacher dans la plus sûr des salles de la forteresse : elle servirait de diadème pour le futur Azaghâl.
La jeunesse du Naugrim fut alors des plus heureuses. Comme tous les siens, il apprit la langue ancestrale et secrète de son peuple, aussi bien dans sa forme parlé que dans sa forme runique. Puis on lui inculqua le Sindarin qui en ce temps était le parler de la diplomatie entre les peuples libres, bien avant le westron et le parler commun du troisième âge.
Pour ses moments libres, il avait à disposition les meilleurs jouets, car à cette période les nains en étaient les habiles fabricants. Malgré les joies et la prospérité apparente, Glorim ne grandissait hélas pas dans un monde en paix. Les puissants Eldar menait une guerre perpétuelle à Morgoth et la noire forteresse d’Angband subissait un siège permanent. Paradoxalement, cela faisait la prospérité des cités naines qui fournissait armes et armures de première qualité à leurs amis immortels.
Néanmoins les nains n’étaient point naïf et dans les cavernes reliant Tumunzahar et Gabilgathol, on murmurait que cela ne pourrait durer éternellement. Soit il faudrait une victoire décisive et ferme, soit Morgoth finirait par contre attaquer avec de nouveaux sortilèges. Personne n’avait oublié la surprise qu’avait été la création de Glaurung. Et il avait depuis donné nombre de descendants aussi terrible que lui-même. Hélas, aucun des peuples libres ne semblait en mesure de lancer ce fameux assaut décisif.
Si bien qu’au cœur de la cité des Torse Large, on creusait toujours plus profond, installant de nouvelles forges qui ne s’éteignaient jamais. Au cœur des montagnes, les naugrims s’évertuait à extraire autant de Mithril que possible mais, s’ils fournissaient armes et armures en quantités aux autres peuples, ils étaient bien plus avares de ce précieux métal. Car dans leur sagesse, les seigneurs sous la montagne assemblée une grande armée des Khazad et leurs meilleures légions avaient la priorité absolue sur le Vrai-argent, se confectionnant armures et boucliers que même le plus terrifiant des serviteurs de Morgoth aurait du mal à briser.
Alors qu’il commençait à être en âge de comprendre ce qui se passait autours de lui, Glorim vit son peuple changeait de façon visible. Le temps où l’on taillait la pierre pour la magnifier en colonne sculptée et en statue gigantesque prit fin, désormais c’était des défenses que le peuple d’Aulë creuser à coup de pioche. Des chausse-trappes et des faussées sans fond, des remparts de plusieurs mètres d’épaisseurs, des galeries toujours plus profonde pour entreposer vivres et armes. Ils avaient entamé un dur labeur permettant de défendre leur cité avec un minimum de troupes, conscient qu’un jour peut-être ils seraient appelés à combattre sur la plaine aux cotés des enfants d’Illuvatar.
A 16 ans, le futur Azaghâl se prit de passion pour le métier de la forge. Dès lors il s’efforça avec persévérance d’apprendre tous les secrets de cet art, domaine d’excellence de son peuple. Cette passion dévorante lui apprit la première grande leçon de son existence : aussi grand que l’on devienne dans un domaine, on ne cesse jamais d’apprendre, si ce n’est sur un lit de mort. Aussi redoubla-t-il d’effort en tout, désireux de se préparer à la grande tâche qui serait sienne et dont il commençait à entrevoir les difficultés.
Heureusement, il y avait toujours quelqu’un pour lui rappelait qu’aussi terrible fut-elle, il fallait savoir prendre la vie avec hauteur pour en apprécier tous les instants. Si bien qu’à 20 ans, le prince usait de son titre pour faire mille coups tordus à ses futurs sujets, riant souvent à leur dépends mais ayant toujours un cadeau pour se faire pardonné. A cette occasion, il offrait souvent des armes forgés par lui-même et elles avaient déjà la réputation d’être parmi les plus belles de toute de la cité.
Au jour de ces 30 ans, lorsqu’il offrit à son père une épée longue (du moins pour un nain !) sertit de joyaux et couvertes de runes magiques, tous se rappelèrent les propos du vieux monarque à la naissance de son héritier. Et tous s’accordèrent à dire qu’il était véritablement béni 7 fois par Mahal qui lui avait fait don de ses talents pour la forge. Mais celle-ci était son loisir plus que son métier et il n’en délaissait pas pour autant son long apprentissage de la vie de souverain.
N’ayant presque jamais mis les pieds en dehors e Belegost, sauf pour se rendre dans la cité voisine de Nogrod, Glorim se fit également un devoir de partir visiter le monde à cette période, accompagnant les compagnies de nains qui s’engager sur les routes du Beleriand, que ce soit pour le commerce ou simplement pour le plaisir de découvrir le monde.
Le premier drame de sa vie vint en l’an 415 du premier âge. Alors vieux de 50 hivers, ce qui était encore bien jeune pour un Khuzd. A cette époque, la vie quitta Farim dans sa 260ème année, laissant vacant le titre d’Azaghâl. La succession fut immédiate et grandiose, le jeune héritier prenant possession d’une cité à son apogée, n’ayant jamais connu autant de richesse et de prospérité que sous le règne de son prédécesseur. Le commerce était florissant et les richesses s’amassaient, objet de vénération bien illusoire et dont la valeur réelle n’était rien à côté du matériel de guerre qu’on empilait dans les salles voisines. Depuis longtemps déjà la musique martiale des centaines de bottes défilant à la parade résonnait dans les sous-sols secrets de Belegost, préparant le jour néfaste où les armées Naugrim seraient obligées de partir en guerre.
Lorsqu’on déposa la couronne sur la tête de Glorim, qui prit dès lors le nom d’Azaghâl pour le restant de ses jours, une gemme au bleu profond et aux milles reflets y étaient incruster, et l’orfèvre s’étant chargé de l’œuvre jura qu’il s’agissait là de la pierre extraite le jour de la naissance de son roi. Et tous le crurent car aucun n’en avait jamais vu la pareille et dès ce jour ils chérirent ce joyau, n’ayant jamais vu de leurs yeux les Silmarils et ne comprenant pas comme la pierre naine était terne et sans intérêt face au chef d’œuvres de Fëanor.
Aussitôt Roi, Azaghâl le jeune, comme on le surnomma, donna l’ordre de construire le plus somptueux des tombeaux pour son défunt père. Et ce fut fait. Les nains excavèrent une nouvelle salle, située juste sous le plus haut col de leur territoire. Un long escalier y menait, donnant sur la pièce au centre de laquelle étaient un tombeau d’or, d’argent et de saphir. Une statue immense portant un large bouclier de mithril étincelant et une hache dont la lame était d’obsidienne rehausser d’or montait la garde juste derrière le monument. A chaque mur, les bannières des sept tribus naines trônaient au milieu d’immense fresque à la gloire du peuple Khazad et de Farim lui-même. La pièce était volontairement maintenue dans la pénombre afin que, lorsque le soleil ou la lune étaient au zénith, leurs rayons vinrent faire briller de mille feux le sarcophage.
Une fois cette tache terminée, Azaghâl entra pleinement dans son rôle, continuant l’œuvre de son père pour assurer la pérennité de son peuple. Les années passèrent, le Roi prit femme et fit des enfants, malgré les rumeurs de guerre venant du nord le monde semblait être figé dans cette sorte de torpeur éternelle. Glorim s’en allait souvent visiter les peuples elfes des alentours, s’assurant que les vieilles amitiés ne dépérissaient point, gardant son habitude d’offrir en cadeau des objets qu’il avait forgés de ses mains. Car son amour du travail des métaux ne le quitta jamais et chaque nouvelle décennie voyait son art devenir un peu meilleur, bien que de son aveu même les forgerons de la cité voisine de Nogrod le surpassait.
Le second plus grand drame de la vie d’Azaghâl survint par une froide nuit d’hiver, alors qu’il régnait depuis 40 ans sur les siens. Ne trouvant pas le sommeil, il se promenait sur les hautes balustrades de sa cité, sculptée si haute à même la roche du Mont Dolmed qu’elles permettaient de voir tout ce qui se passait alentours. Alors que le regard du naugrim se posait bien loin au nord, il lui sembla apercevoir de violentes lueurs rouge, comme si les feux du Thangorodrim se déversaient sur le monde. Prit d’une soudaine sensation de malaise, il ordonna que l’on frappe les tambours de guerre et que chaque guerriers se prépara.
Il ne le savait pas encore mais cette nuit funeste était la première de ce qui resterait dans l’histoire comme étant Dagor Bragollach, la bataille de la Flamme Subite.
Suivant son instinct, Azaghâl quitta ses murs dès le lendemain, à la tête d’autant de soldats qu’il avait été possible d’en rassembler en si peu de temps. Comprenant sans mal qu’il s’était passé quelque chose à Angband, le jeune souverain n’avait pas hésité un instant. Son père avait œuvré sa vie entière dans l’éventualité de ce jour : il était temps pour les nains de rejoindre l’alliance des Eldars et des Edains contre le grand ennemi. Alors qu’il marchait en tête de ses troupes, Glorim arborait ce qui était son chef d’œuvre : un marteau de guerre dont la tête était renforcer de mithril et sur lequel des runes étaient visiblent, semblant brulées d’un feu intérieur. Sur chacune des faces du marteau, des éclats de gemmes de couleur topaze se faisaient les miroirs du rayon du soleil.
La troupe marcha aussi vite qu’elle le pouvait mais lorsqu’elle atteint le nord, la situation était déjà catastrophique. Le Dorthonion était assiéger, la percée de Maglor aux mains de l’ennemi et les nombreux peuples libres avaient le plus grand mal à se coordonnée ou à se rassembler. Les fils d’Aulë tinrent alors un rôle qui, bien que presque oublier de tous, eut son importance : arrivant trop tard pour espérer changer le cours des choses, ils se lancèrent dans une série de combat d’arrière-garde qui eurent le mérite de ralentir quelque peu l’ennemi, permettant à nombre de combattants Elfes et Hommes de recoller avec le gros de leurs troupes.
Lorsqu’il sembla que rien de mieux ne pourrait être obtenue, Azaghâl et les siens s’en retournèrent chez eux, emportant les corps de leurs frères mort au champ d’honneur : il était hors de question de prendre le risque de les voir profaner par l’ennemi.
Depuis ce jour, les songes du seigneur sous la pierre sont plus sombres. Tol Sirion est devenu un lieu de cauchemar, les armées d’Angband sont libre de leurs mouvements sur bien des lieues et les fils de Fëanor n’ont jamais paru aussi faible et désorganiser. Malgré la perte du Dorthonion, les grandes et puissantes cités Elfes tenaient encore mais chacun vivait désormais dans l’expectative, craignant les mouvements de Morgoth bien que la rumeur disait qu’il avait été blessé dans son corps et dans son égo par Fingolfin mais, lui-même l’avait payé de sa vie.
Les mois passèrent, puis ce furent des années. Et l’ennemi ne bougeait plus. Sans doute avait-il lui-même souffert dans ce grand assaut, payant sa victoire d’un lourd tribut. Il avait besoin de profiter de sa liberté recouvrée pour constituer de nouvelles forces. Alors, au cœur des montagnes, les nains firent de même, redoublant encore et toujours d’effort dans leur préparatif de guerre. La prochaine fois, ils ne seraient plus des figurants, car un nouveau désastre pourrait signifier la fin du Beleriand.
Aujourd’hui, 10 ans ont passé depuis cette funeste nuit d’hiver. Azaghâl rôde de plus en plus souvent sur les remparts extérieurs de sa cité, tard la nuit, guettant le nord et redoutant son mouvement et se demandant s’il sera à la hauteur de la tâche qui l’attend ou s’il ne devrait pas écouter ces voix discordantes au sein de son conseil, préconisant de s’enterrer plus profondément encore et de laisser aux enfants d’Illuvatar la tache de se sauver eux même.
©Finrod pour le Seigneur des Silmarils: l'Ombre de Morgoth