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[Quête PO] Les aventures de Gurdil le Prospecteur.

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Azaghâl
Roi de Belegost
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Azaghâl


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MessageSujet: [Quête PO] Les aventures de Gurdil le Prospecteur. [Quête PO] Les aventures de Gurdil le Prospecteur. EmptyJeu 7 Déc - 23:02

La soirée était des plus animés au « Nain Perator », l’une des tavernes les plus réputées de Belegost. De nombreux nains venaient s’y reposer et discuter autour d’un tonneau de bière après les longues journées dans les mines ou à la forge. Rires et chants était le quotidien de ce peuple qui en était encore à construire sa propre identité.

Pourtant en cette époque, le peuple Khazad avait déjà ses légendes vivantes. Et l’une d’elle fit son entrée dans la taverne, s’attirant sans y faire attention le regard circonspect de bien des habitués. Sauf à la table du fond, ou le jeune Drain ne comprenait pas la réaction de l’assemblée. Aussi, il hasarda une question.

- Qui est-ce ? Chacun semble l’observer comme s’il était le roi lui-même !
- C’est Gurdil, son grand Prospecteur ! Tu ne le connais pas ? répondit l’un de ses amis
- On le dit à moitié fou, tellement siphonné que cela tends au génie ! Renchérit un autre.
- C’est lui qui décide de l’ouverture des nouvelles mines. Et son flair pour trouver les filons est légendaire, termina le troisième.


Devant le regard ahuri de leur jeune compagnon, les trois mineurs soupirèrent.

- Vas-y Thrain, raconte-lui !

Le plus barbus des trois vida sa chopine et se lança alors dans un étrange récit.

« Il y a de cela bien longtemps, alors qu’Azaghâl II était tout juste roi et que Gurdil était à peine adulte, il décida de partir en expédition. A cette époque déjà,  on connaissait le Vrai Argent mais le filon de Khazad-Dûm suffisait à peine à répondre aux besoins des Khazad, comme c’est encore le cas. Aussi tous les clans nains étaient en quête de leur propre filon mais hélas aucun ne fut jamais découvert. C’était dans cet objectif que Gurdil monta sa première expédition et devint prospecteur.

Selon lui, le vrai argent se trouvait à l’est. Ce n’est pas bien compliqué à deviner en soit, après tout la demeure de Durin est aussi à l’est. Mais il avait une théorie étrange : alors que l’on ne cherchait le mithril qu’au cœur des montagnes, lui se proposait d’en trouver ailleurs. »

Le nain s’arrêta quelques instants, profitant de son petit effet pour boire une nouvelle goulée. Drain semblait piétiner sur place en attendant la suite.

« Il parvint à convaincre le roi qui lui offrit de quoi financer l’expédition. Le bon vieux Farim était doux et n’avait pas le cœur a brisé les rêves de ce jeune Khuzd. Et voilà Gurdil prenant la route avec 9 compagnons, dont trois vrais poilus armée de pied en cape pour la sécurité du groupe.

Ils traversèrent les terres séparant nos montagnes de celles des longues-barbes et d’après leur récit ils croisèrent des créatures incroyables. Notamment de grandes bêtes à la peau robuste comme une maille d’acier et qui se changeait en pierre au soleil. On les prit pour des fous à leur retour mais désormais nous savons qu’il s’agissait là de trolls et l’ennemi en use en grand nombre de nos jours.

Enfin, Ils atteignirent enfin la demeure de nos cousins de l’est et ils eurent bon accueil. Un autre gisement de Mithril serait une manne pour le peuple nain tout entier et il n’y avait pas de jalousie ou de convoitise chez les longues barbes. Gurdil ne fit aucun secret de son projet mais Durin l’avertit : encore plus à l’est se trouvait une vaste forêt et des elfes y vivaient. Ils n’avaient rien à voir avec les Sindar et n’en comprenait d’ailleurs pas la langue. Ils ne disposaient pas non plus du talent des Noldor en matière de forge et leur équipement ne valait pas grand-chose… Mais ils étaient nombreux.

Malgré cela, Gurdil et sa compagnie se mirent en route et atteignirent la fameuse forêt. Alors qu’ils faisaient halte près d’une rivière pour se rafraîchir, un groupe de sauvageon leur tomba dessus. Gurdil dit que c’était des Hommes, d’autres disent que c’était des elfes. Bref, une bagarre eut lieu mais ne dura pas. L’assaillant n’avait que des pieux de bois et des lances pierres et les trois cognards présents suffirent à les mettre en fuite, même s’ils ont dû trancher une tête ou deux pour ça. Après cette escarmouche ils suivirent la rivière jusqu’à tomber sur une colline au milieu du bois. Elle était si vaste qu’on aurait pu construire une forteresse en son sommet selon les dires de la compagnie.

En tout cas, ils s’installèrent la… Et creusèrent. Pendant plusieurs années. »

Le conteur fit une nouvelle pause, buvant à longue gorgée sa pinte.  Dans la taverne, certains s’était mis à chanter. Il s’agissait de vétérans ayant combattus lors de la Flamme Subite et leurs voix étaient pleines de nostalgies et des souvenirs de ceux morts au combat. Thrain ne reprit pas son histoire, écoutant le chant de ses pairs. Gurdil lui-même semblait écouter avec attention.

«  Loin dans le nord,
Là ou brule la nuit,
Flamboie encore,
Le souvenir des amis.

A travers l’ombre,
A travers le feu,
Le monde en décombre,
Se souvient d’eux.

Ou sont-ils désormais ?
Endormis et sereins,
Mémoire des grands faits,
La montagne les prit en leur sein.

Azaghâl le grand,
Pleura pour chacun d’eux,
Jurant et maudissant,
Le Noir tueur de preux. »


La chanson prit fin et un silence s’installa durant des secondes interminable, chacun ayant une pensée pour une connaissance morte durant la dernière grande bataille. Et une pensée également pour ces centaines de nains qui étaient actuellement au Dorthonion et dont les nouvelles étaient rares.

Puis, comme le soleil chassant la pluie, un grand coup détonna alors qu’un nain frapper sa pinte sur la table. Aussitôt les conversations reprirent et chacun s’efforça de rire de bon cœur. Thrain reprit son histoire.

« Tout ça pour en venir à notre conclusion. Les dix de la compagnie finirent par revenir avec un convoi des Barbes-longues. Ils avaient de nombreux chariots remplis de richesse ! Du mithril ? Ils n’en trouvèrent jamais. Mais de l’or ! Du fer et des pierres précieuses, ça oui. Tant et si bien que le roi obtint le remboursement de son financement, avec bénéfice ! Et par la suite Gurdil se révéla être un excellent prospecteur, sa bonne étoile ne s’est jamais démentie.  Pas pour rien qu’il est celui qui décide des zones d’excavation à Belegost, maintenant. Et jamais aucun Torse Large n’est reparti aussi loin dans l’est, pour ce qu’on en sait. »

Drain resta rêveur à l’évocation des richesses amassé par Gurdil et le roi dans cette affaire. Il était jeune lui aussi… Peut-être devrait-il partir à la découverte du monde ?
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Azaghâl
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MessageSujet: Re: [Quête PO] Les aventures de Gurdil le Prospecteur. [Quête PO] Les aventures de Gurdil le Prospecteur. EmptyDim 17 Déc - 23:11

Malgré son ouverture sur le monde, Belegost était une cité pleine de mystère pour quiconque n’était pas un nain. Les personnes issues d’autres peuples n’avaient accès qu’à une infime partie des lieux, souvent situé vers les niveaux les plus hauts de la cité, près des portes.
Autant dire qu’aucun autre qu’un nain n’avait jamais posé les yeux sur l’endroit où se tenait actuellement Gurdil, loin dans les profondeurs de la montagne. Et pour cause car il se trouvait à la source même de la fortune de son peuple, bien loin sous la surface, dans les profondeurs des Ered Luin. Devant lui se trouvait une large galerie brute taillée dans la roche, l’entrée des fameuses mines du peuple d’Aulë. Au-delà de cette galerie, d’autres s’ouvraient à différents niveaux, explorant les strates de la montagne afin d’en trouver et d’en extraire les métaux et pierres précieuses.

Posé sur une simple table en bois, une vaste carte représenté un plan des mines actuelles et des runes naniques servait de légende, signalant la position des différents filons, les zones de danger et autres indications utile. Sur une autre carte, une vue en coupe de la montagne permettait de répertorié les cavités naturelles, lacs et rivières naturelles.

Une ambiance sonore toute particulière existée dans ce lieu. Au traditionnel chant de travail des Khazad s’ajouter le bruit des centaines de pioches frappant la pierre en permanence ainsi que le grincement des berlines que d’autres nains s’occupaient de pousser sur des rails, menant les précieux minerais jusqu’à un habile système de transport permettant d’acheminer le tout jusqu’au forge, d’où les métaux seraient extrait, traité et fondu en lingot prêt à servir.

C’était pour cette étape que prenait vie l’un des secrets les mieux gardés du peuple de la montagne. Ils étaient connus pour être d’excellent artisans et forgerons, capable de créé les meilleures armes et des jouets magiques fantastiques. Leur talent en maçonnerie et en conception d’architecture défensive n’avaient points d’égaux non plus. Mais ce que l’on savait moins, c’est que les ingénieurs nains étaient capable de prouesse qui auraient semblaient incroyable pour beaucoup d’autres peuples. Dont l’immense machinerie qui permettait de remonter plusieurs tonne de minerai, gravât et autres matériaux par jour jusqu’aux niveaux supérieurs de la cité. Un complexe et habile assemblage de poulies, d’infrastructure de bois et de tapis roulant qui était entrainé par la force hydraulique. Lors de la construction même de Belegost, les Torses-Larges avaient volontairement dévié de nombreux courant d’eau souterrain pour alimenter un lac artificiel. Chaque fois qu’ils avaient besoin d’utiliser leur vaste machinerie, les équipes de Gurdil n’avaient qu’à laisser les flots du lac se déverser dans des galeries spécialement creuser et conçus pour créer un puissant courant, mettant en action de large roue à aube qui produisait la force motrice permettant au tout de se mouvoir.

Un véritable chef d’œuvre qui avait nécessité des décennies entières de travaux, de calcul et d’expérimentation. Mais le résultat final en valait la peine car hormis les 6 autres tribus naines, aucun peuple d’Arda ne pouvait se prévaloir d’un système comparable.

Mais pour l’heure, Gurdil n’avait pas le temps de pensée au génie de ces aïeuls ayant permis cette prouesse. Il était le Chef Prospecteur, en charge des travaux miniers de la ville. Un travail difficile, ingrat et mal connu mais ô combien capital en cette période trouble ou les fonderies tournées à plein régime. Depuis quelques temps déjà les exportations et importations en direction des royaumes Sindar était au point mort mais l’ordre avait été donné de maintenir les niveaux de production. Ainsi, une fois la crise résolue, Gabilgathol pourrait fournir en très peu de temps tous les retards de livraison. En attendant, les armureries de la cité étaient pleines à craquer et on aurais sans doute pu équiper chaque nain de la cité et avoir encore du stock.

Ce qui sous entendait qu’en plus d’administré les galeries déjà ouverte, Gurdil devait aussi superviser l’ouverture des nouvelles. Et c’était justement pour cela qu’il se penchait si ardemment sur ses cartes. L’art nain du minage était le résultat de plusieurs siècles de travail et chaque nouvelle percée voyait sa localisation être murement réfléchis. Les galeries devaient être suffisamment proches pour ne laisser passer aucun filon tout en préservant la solidité des parois pour éviter tout effondrement.

Après plusieurs minutes de réflexion, le nain traça de nouveaux signes sur son plan. Il avait choisi. Aussitôt il transmit ses ordres et une nouvelle équipe s’attela à la percée, taillant la roche à coup de pioche d’acier ne craignant presque pas l’usure.

A la vision de ce spectacle, Gurdil se souvint de ses jeunes années alors qu’il faisait le même travail. Aujourd’hui encore il aurait eu la capacité physique de le faire, les nains ne ressentant que très tardivement les effets de la vieillesse. Mais le vieux prospecteur n’avait pas de temps à perdre avec ce genre de travail, sitôt que les coups de pioches débutèrent, il se rendit ailleurs pour superviser la réparation de l’une des plates-formes élévatrice.

Quelques jours plus tard, l’une des nouvelles percées fournissait déjà son premier filon. Une veine d’argent était apparu et très rapidement les premiers minéraux brut jaillirent dans les berlines, poussée par les nains jusqu’au tapis roulant, entament le lent voyage vers les forges. C’était un spectacle extraordinaire mais Gurdil n’y prêtait même plus attention. Pour lui, ce n’était que comptabilité. Chaque kilo de minerai arraché à la montagne signifié autant de richesse gagnée pour Belegost.
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