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La prison royale au silence d'or. [PV-Maedhros]

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Freyr
Prince du Thargelion
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Freyr


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MessageSujet: La prison royale au silence d'or. [PV-Maedhros] La prison royale au silence d'or. [PV-Maedhros] EmptyMar 14 Juil - 22:07

La parole est d'argent
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C’était dans de sombres pensées que le jeune prince oriental suivait les consignes qui lui étaient dictées de force. Se faisant bousculer et pousser, il avait finalement atterri dans une geôle assez particulière. La cellule en question n’avait si ce n’était trois murs, un gouffre en guise de quatrième mur. Faisant face à Nord, l’ouverture laissait aisément pénétrer dans la pièce un grand froid et un vent d’une rare violence. Freyr comprenait maintenant pourquoi les conditions au Nord étaient décrites comme rudes. Surtout qu’une tempête s’abattait de plein fouet sur l’ensemble de la région Peut-être que Morgoth lui-même, profitait de l’immense erreur de Maedhros pour noircir les désirs du chef des orientaux.
Mais quand bien même les conditions étaient extrêmes, jamais ô grand jamais il n’aurait cédé son âme et sa liberté au Noir Ennemi par la force et encore moins par la négociation. Le jeune homme qui avait souhaité vaincre les démons engendrés par son père, ne pouvait plus qu’attendre à présent.
Était-ce peut-être la fin du voyage pour lui ou non, seuls les Valar et le seigneur de la Marche pouvaient en décider. Mais attendre d’un Vala qu’il intervienne serait trop beau pour le garçon au cœur pur, bien qu’il fricotât avec les descendantes d’Ungoliant. Il faut dire que pour lui, les huit pattes n’étaient pas méchantes et qu’au contraire elle avait sauvé sa vie à plusieurs reprises. Bien sûr le jeune homme bien loin de connaitre l’histoire d’Arda, ne connaissait rien des faits de leur mère. Simplement il savait qu’il avait tout intérêt à ne jamais montrer Gram ou bien cette dernière finirait dans l’une des toiles de la sordides vallées. Car hormis les magnifiques runes gravées par Telchar le plus grand forgeron nain et Azaghâl le roi de Belegost au cœur généreux. C’était plus par rapport à son métal précieux dont la valeur valait l’ensemble de Praag ou d’Anvil.

Mais passons les araignées, il avait à peine attendu une poignée de minutes que voici maintenant de nombreux bruits de pas en approche. Et bien qu’il espérât que cela soit le seigneur de la Marche qui reviennent sur sa décision, au fond de lui il savait pertinemment qu’il n’en était rien. Et en effet, la vérité était bien loin de ses espérances. Ses hommes, qui avaient attendu la fin de l’entretien à l’extérieur. Ne s’étaient certainement pas attendu à voir toute une fanfare d’elfes venir les arrêter. Rouspétant en oriental, la brutalisation qu’il subissait et qui était dû en partie à leur résistance, s’accompagnait de vulgaires propos en oriental. Non pas pour masquer la teneur des propos, car leur ton offrait déjà un bon aperçu de la chose. Mais plus à cause du fait qu’il ne connaissait nulle langue en elfique. Et il faut dire qu’hormis quelques valeureux élèves cherchant le fruit du savoir d’Arda. Très peu pouvaient parler une autre langue que l’oriental, d’autant plus lorsqu’on savait que presque la totalité des orientaux ne savaient pas écrire dans leur propre langue. Fort heureusement Freyr avait commencé à corriger cela avec une de ces vieilles réformes. Mais encore une fois peut-être ne verrait-il pas le fruit de ses efforts.
Pour en revenir aux soldats. On pouvait les entendre dans tous les couloirs qu’ils empruntaient avant d’arriver à leurs propres cellules. Si basse était la population carcérale d’Himring que chacun avait droit à sa propre chambre.
Hurlant d’abord contre les elfes, leurs cris étaient grandement étouffés à cause du vent. Mais rapidement ils cessèrent d’hurler après les elfes pour finalement parler entre eux. Freyr durant un temps se mura dans un profond silence avant de prêter attention à ce que ses hommes se disaient. Ils n’arrêtaient pas d’entendre des plaintes de certains, tandis que d’autres essayé de relativiser et de réconforter les autres. Mais bien que tous à un moment parlaient d’une possible erreur de la part de Freyr dans cette entrevue, aucun n’avait remis sa position de prince ou son commandement en question. Car comme tous les orientaux le savent, il était le premier des leurs à avoir fait changer les choses et à avoir permis une rapide évolution de la population parmi les plus pauvres. Et bien qu’il lui arrivât d’être égoïste comme avec ses voyages plus nombreux qu’il ne le fallait. Il était un ami du peuple et non des gens de la haute, bien qu’en Thargelion la notion de haute sphère ne soit pas la même qu’ailleurs.  

Une nuit passa et toujours aucun signe des elfes. Aucun repas n’avait été servi et la faim se faisait ressentir chez chacun. Mais les inquiétudes envers Freyr montaient d’un cran, ce qui obligeait le prince à sortir de son silence. Alors que l’un des hommes évoquaient la possible mort du Prince déclenchant un mouvement de rage et de panique chez les autres soldats. Freyr venait s’interposer, d’une voix forte et audible malgré la force du vent. Il parvenait à parler à tous sans devoir faire la chaine d’une cellule à une autre comme le faisait auparavant les soldats orientaux pour se parler entre eux.
Sa voix venait calmer les cœurs, mais les inquiétudes étaient toujours présentes. Car bien que non mort, il était lui aussi en prison. C’est alors que sans aucune gêne le prince expliquait la situation à ses hommes. Après avoir écouté l’histoire, les hommes venaient à poser de nombreuses questions et tous commençaient à insulter le seigneur d’Himring. Et bien que Freyr voulût les retenir de risquer pire supplice en offensant le maitre des lieux, il n’avait aucun argument à prononcer en faveur de Maedhros.
L’un des hommes parmi les moins bêtes venait à céder à la panique. Mais son cœur noble ne pensait pas à sa propre condition. Le vaillant garde du corps se souciait de la santé et de la sécurité de son supérieur. Car sur les épaules de ce dernier reposait plus que sa propre vie ou même celle des hommes ici présents à Himring.

Au deuxième jour, aucun repas n’avait été amené non plus. C’était là une vraie déchéance qui pouvait être constatée chez les hommes. Leur rage et leur haine envers le volcan d’Himring n’avait jamais été aussi grande qu’à présent. Le soldat vaillant d’un nom d’Icar, venait donc à tenter la folie. Observant la paroi, il dialoguer par la suite avec Freyr.

-Mon seigneur, je pense que je peux descendre depuis ma cellule le long de la paroi.

-Que fais-tu ? Reste loin de ce bord et contente-toi d’attendre. Je ne veux pas perdre un homme et encore moins risquer d’aggraver notre situation.

-Seigneur Freyr ! Si nous n’agissons pas vous risquez d’y laisser votre vie en ces lieux. Et votre destin n’est pas celui-ci.

-Le destin des hommes n’est pas dictés par ces derniers. Seuls les dieux peuvent dessiner le chemin qu’est notre vie.

-Seigneur Freyr, si vous ne rentrez pas vite à Praag, nombre de vos ennemis risquent d’en profiter. Ils s’accapareront vos mérites, vos richesses et votre trône.

-Si je me moque de la gloire ou de mon trône. Sache que je ne moque pas de mon peuple. Il est vrai que certaines personnes travaillent pour ce Sauron dont je ne sais pas grand-chose. Mais leur influence est encore trop faible et cela malgré leur argent. Aussi j’attends de mes seconds et de mes fidèles de savoir quoi faire en mon absence. Il fallait s’attendre à ce genre de situation et cela pourrait être pire. Maedhros aurait pu me couper la tête, bien que mon crime ne soit que l’avarice pour mon peuple et ma franchise avec les elfes.

-Seigneur, je suis navré mais … j’ai quelque chose à vous avouer …. Avant votre départ, certains gardes avaient entendu parler de rumeurs provenant de l’Est du royaume.

-L’Est du royaume ? Proche des nains ?

-Oui seigneur, mais cette affaire ne concerne qu’en partie les nains.

-Expliquez-vous soldat !

-J’y viens seigneur. Nous avons entendu parler des brigands, de pillards qui faisaient fortune en attaquant nos rares convoi en partance pour les cités naines. Et bien que les attaques soient rares, les profits en reste pas moins plutôt conséquents. Ces mêmes truands, seraient visiblement membre d’une secte au service de Sauron et donc de mèche avec vos ennemis au palais.

-Alors comme ça mes ennemis attaquent les nôtres et se mettent en mouvement. Mais aucun de mes hommes ne pensent à me prévenir ce qu’il se passe !

-Et bien nous ne voulions pas vous distraire alors que cette entrevue avec l’ignoble Maedhros qui manque grandement d’honneur était importante.

-S’il est vrai que l’entrevue était importante, la sécurité des miens passe avant tout. Et cela peu importe qui je dois rencontrer, quand bien même il s’agirait des dieux.

-Navré mon seigneur.

-Je me moque de vos excuses, simplement tâchez de ne pas aggraver notre situation.

-Mon seigneur je ne m’excusais pas de vous avoir caché la vérité ne serait-ce qu’un temps, bien que je le regrette à présent. Je m’excuse de ce que je vais faire. Si de votre vie dépend le peuple oriental, de votre vie dépend donc la vie de ma femme et de mes enfants.

-Ne fais rien de stupide …


A peine prononçait-il ces quelques mots, que l’on entendait un cri. Un cri dont le son était fortement imprégné par la peur. Puis après quelques secondes, un violent fracas venait se faire entendre par tous. Icar, le vaillant, venait de tomber.

Non pas déçu mais triste d’avoir perdu un des ses hommes, Freyr se mura de nouveau dans le silence. Les autres d’abord eux-aussi triste commençaient à hurler de colère. La faim n’aidant en rien, la colère et les cris étaient d’autant plus puissants dans leurs expressions.
Deux jours passaient et l’énergie qui avait habité les corps des orientaux avait totalement disparue. N’ayant rien mangeait en ce laps de temps, les prisonniers venaient même à se demander si les elfes mangeaient en ce lieu. Bien sûr, les repas n’étaient en rien copieux. Mais tout comme les elfes à Praag, ils devaient bien ingurgiter quelque chose se disait les orientaux.
Ce ne fut qu’au cinquième jour que Freyr venait à quitter son silence pour commencer à fredonner une chanson. La tempête à présent terminée, Morgoth en avait fini pour un temps avec la cité et les nuages. Si du moins cela était son œuvre. Le vent plus calme qu’avant, la neige venait à tomber de manière presque immobile. La chanson plus triste qu’enjôleuse ne manquait de plonger Freyr dans une mélancolie, le paysage se prêtant à cela.
Plus le temps passait, plus fort était le désir de certains de tenter de faire comme Icar. Et finalement au sixième jour, certains venaient à tenter leur chance. Mais tous finissaient par tomber dans l’incroyable précipice. Les cris bien que nombreux furent rapides et ils laissaient place par la suite à un lourd silence.

Ce n’est qu’au septième jour que dans le couloir se faisait entendre des bruits de pas. Freyr ne savait pas combine de ces hommes étaient encore en vie. Mais il espérait bien obtenir des réponses et même plus que cela.




 
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MessageSujet: Re: La prison royale au silence d'or. [PV-Maedhros] La prison royale au silence d'or. [PV-Maedhros] EmptyVen 17 Juil - 20:27




- Les ordres du seigneur Maedhros sont clairs. On vous garde au frais tant que le seigneur Caranthir n’est pas à Himring.

Le geôlier était un Homme dans la quarantaine, mais dont l’allure le dépeignait comme un vieux vétéran de guerre qui était probablement bien avancé dans le dernier quart de sa vie. Il possédait une armure de cuir, qui avait suffi par le passé à le protéger des attaques sournoises de prisonniers qui l’avait attaqué aux côtes avec des dagues de fortune et des glaçons arrachés des parois de leurs cellules. Ironiquement, ce vieux garde était un Oriental d’un des royaumes du Thargelion, qui avait servi d’autres seigneurs avant de se ranger sous la bannière officielle des Fëanoriens et de rendre service à Himring. Aujourd’hui, il n’y avait qu’un mur entre lui et les prisonniers, mais un monde de choix les séparait. Différents, mais similaires en même temps.

Par une trappe dans la porte renforcée de fer, il glissait de copieux repas aux prisonniers qui avaient attendu une semaine sans manger depuis leur emprisonnement. Sur un plateau d’argent, des fruits, du pain de faction elfique et même une eau cristalline des montagnes aromatisée de fleurs étaient livrés aux résilients fautifs. Un parfum de vie avait regagné la prison, qui, normalement gardait l’odeur de l’urine le temps qu’elle gèle.

- Le seigneur Maedhros tient au bien-être des sujets de son frère.

Des prisonniers s’empiffraient et se jetaient sur la moindre miette qui tombait par terre, avant de s’en lécher les doigts. Ils ne voyaient rien de l’orage qui s’amassait au nord, menaçant tout espoir de journées plus clémentes. Au loin, la foudre se mêlait au blizzard et une force maligne la déferlerait sur la Marche, une fois de plus. Les prisonniers seraient sur la première ligne.

Des pas lourds avaient aussi rejoint les cellules où on gardait captifs les hommes du prince insolent. Les trappes s’ouvrir à nouveau, mais cette fois on y glissa des couvertures de laine finement brodée. On entendit une fois de plus la voix du gardien des cellules et les pas de gardes, puis le silence total.

- Il va faire mauvais. Restez vivants.

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